Tchétchénie : 29 États appellent la Russie à mettre un terme aux exactions lgbtphobes

En décembre 2018, un rapport indépendant de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) confirmait les accusations de « harcèlement, persécutions, arrestations et détentions arbitraires ou illégales, torture, disparitions forcées et exécutions extrajudiciaires » perpétrés depuis début 2017 en Tchétchénie à l’encontre de personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes (LGBTI).

Mais depuis sa publication, il y a deux ans, les autorités fédérales russes n’ont apporté « aucune réponse » constructive au rapport ou à ses recommandations. Dans cet intervalle, de nouvelles « allégations crédibles » de violations graves des droits humains, continuent d’émerger, notamment l’arrestation systématique et la torture de personnes LGBTI et d’opposants aux dirigeants tchétchènes.

La Coalition pour les droits égaux appelle à nouveau, ce 19 avril, la Fédération de Russie à mettre en œuvre les recommandations formulées par le rapporteur du mécanisme de Moscou de l’OSCE dans les plus brefs délais, avec tout particulièrement, le lancement d’une enquête « efficace, impartiale et transparente au sujet de la persécution systématique dont font l’objet les personnes LGBTI en Tchétchénie et de mettre un terme « à l’impunité de ses auteurs. »

Co-signataires : Albanie, Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Canada, Cap-Vert, Chili, Costa Rica, Danemark, Espagne, Estonie, États-Unis d’Amérique, Finlande, France, Grèce, Islande, Italie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Portugal, République tchèque, Royaume-Uni, Slovénie, Suède, Suisse.