Un peu étonnant et pourtant l’histoire est bien réelle. Pendant le défilé du célèbre Mardi-Gras de Sydney, un jeune homme dans la rue se met à crier, en lançant des appels au-secours. Il se retrouve rapidement immobilisé, la tête fermement maintenu sur le trottoir par un policier qui lui appuie encore le visage avec ses bottes, comme un animal sauvage.
Au début, la foule pense que le garçon est alcoolisé et que les forces de l’ordre essaie de le raisonner mais, rapidement, le monde réalise que ce n’est pas le cas, et que l’individu est simplement “victime” d’un débordement violent.
Le problème, c’est que personne ne réagit, malgré les complaintes, jusqu’à ce qu’une photographe de presse qui était sur place pour couvrir l’événement se rapproche et questionne les fonctionnaires en action.
L’un des hommes en uniforme n’appréciant pas du tout l’intervention de la jeune femme, et malgré le fait qu’elle soit en train de filmer, récidive dans sa logique, et ré-administre quelques coups au garçon qui continue de hurler à l’aide. Le témoignage vidéo est flagrant.
Et bien que la photographe en question ait été sommée d’arrêter de filmer, elle a continué à perturber l’arrestation, jusqu’à ce que la foule s’en mêle. Et nous ne pouvons qu’admirer le courage de cette femme qui n’a pas hésité à s’impliquer.
6 officiers contre un jeune homme qui n’opposait aucune résistance particulière et qui n’avait rien fait, sinon se balader en dessous pendant “la parade” du Mardi Gras.
Si vous vous demandiez comment fonctionne la police chez nos amis australiens, vous avez désormais la réponse. On ne sait pas vraiment ce qu’il en est depuis pour le garçon, mais on espère que le fait d’ébruiter l’affaire obligera les institutions compétentes à réagir et suspendre l’agent FAIRFIELD LAC 266, qui n’a pas manqué de s’exprimer avec brutalité.
Terry G.
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