Homophobie : Le procès des agresseurs d’un un bar gay de Lille reporté !

Le procès de trois hommes poursuivis pour avoir agressé le 17 avril les deux gérants et le serveur du bar gay lillois le Vice & Versa, prévu lundi après-midi devant le tribunal correctionnel de Lille, va être renvoyé à la demande du parquet.

Le procès va être renvoyé pour des raisons procédurales, a indiqué le parquet de Lille à l’AFP. Les prévenus vont être jugés en citation directe et non en comparution immédiate comme l’avait décidé par erreur initialement le parquet de Lille.

La nouvelle date du procès sera annoncée à l’audience de lundi après-midi.

Agés de 18 à 25 ans, les trois prévenus sont soupçonnés d’avoir frappé le patron du Vice & Versa, un bar gay du Vieux-Lille, son associé et un serveur, proféré des insultes à caractère homophobe et endommagé le mobilier du bar et la vitrine de celui-ci dans la soirée du 17 avril.

Les trois hommes avaient ensuite pris la fuite et avaient été interpellés peu après. Ils avaient été écroués à l’issue de leur garde à vue avant d’être remis en liberté sous contrôle judiciaire le 2 mai.

Cette agression, en plein débat sur le mariage homosexuel, avait suscité une vive émotion.

Le patron de l’établissement s’était dit convaincu que l’agression, condamnée par le gouvernement et des membres de l’opposition, était liée à la “tension” entourant le débat sur le mariage homosexuel.

Interpellés peu après les faits commis le 17 avril vers 22H00, les trois hommes avaient revendiqué lors de leur garde à vue leur appartenance à une mouvance extrémiste.

Ils avaient été présentés au tribunal en comparution immédiate à l’issue de leur garde à vue. Deux d’entre eux ayant demandé un report de l’audience, celle-ci avait été renvoyée au 13 mai.

Les trois prévenus avaient été placés en détention provisoire avant d’être remis en liberté sous contrôle judiciaire le 2 mai.

Le patron de l’établissement s’était dit convaincu que l’agression, condamnée par le gouvernement et des membres de l’opposition, était liée à la “tension” entourant le débat sur le mariage homosexuel.

Les trois hommes avaient été présentés au tribunal en comparution immédiate à l’issue de leur garde à vue. Deux d’entre eux ayant demandé un report de l’audience, celle-ci avait été renvoyée au 13 mai.

Les trois prévenus avaient été placés en détention provisoire avant d’être remis en liberté sous contrôle judiciaire le 2 mai.

“Mes clients attendent d’être reconnus en qualité de victimes et que cela ne se reproduise pas”, a déclaré à l’AFP Me Aurélien Blat, avocat des deux gérants et du serveur qui se sont constitués partie civile. “Ils sont choqués que les faits aient été commis en raison de leur orientation sexuelle.”

(Source AFP)