EffervEssonne a diffusé ce vendredi 6 février, en première partie de soirée, le documentaire de Mario MORELLI “Banlieue Gay” de 2005 consacré à l’homophobie en banlieue avec les témoignages de Julia, Brahim, Émir et Mikael, dans l’acceptation de leur sexualité.
Comment nos témoins vivent ils leur sexualité avec la banlieue ou la religion en toile de fond ? Quel regard portent ils sur le fameux “marais” parisiens ? Le documentaire tente de répondre à ces questions
En deuxième partie, Mikael, présent dans le documentaire qui nous expliquera le pourquoi du comment et quel regard porte il sur l’homophobie en banlieue 10 ans après le tournage. A noter que ce dernier était encore diffusé l’année dernière sur la chaîne LCP.
Enfin, en troisième partie, la séquence “BigDeal” consacrée aux commerçants ou entrepreneurs recevra le sauna “Les terrasses”, seul établissement de la banlieue sud “étiqueté LGBT”.
Extrait de l’interview :
Pourquoi avoir accepté ce documentaire ?
A l’époque’ j’étais militant associatif et pour moi ça rentrait presque dans ce cadre. Car peu accepte de témoigner à visage découvert. Et je me suis dit que “peut être” ça pouvait aider d’autres jeunes. Puis je ne voulais pas d’une émission sensationnelle qui s’apitoierait type “Tellement Vrai”, la nos témoignages sont brut, sans voix off.
Puis j’ai aimé la manière dont Mario a traité le sujet. Quand il est arrivé, clairement il voulait du “sensationnel” avec des séquences dans des quartiers sensibles. Puis il s’est confronté à la réalité, notre réalité !
Ce documentaire a t’il eu un impact sur ta vie quotidienne ?
Plusieurs, et pas seulement car on m’en parle encore aujourd’hui. A l’époque, il y a eu un emballement médiatique et, même si j’assume complètement ma sexualité, je ne voulais pas qu’elle empiète sur ma vie professionnelle ou d’autres investissements (politique par exemple), alors j’ai changé de nom. Car en me “googlisant”, on tombait inévitablement sur un des articles… Et encore aujourd’hui.
Pour suivre la chaîne EffervEssonne et revoir la soirée.
