Franck Riester : Rencontre avec un député qui conserve intacte sa liberté de ton !

Parmi les 195 députés UMP qui ont participé au vote sur le mariage pour tous, seuls deux d’entre eux se sont prononcés en faveur du texte. C’est le cas de Franck Riester, qui a défendu le projet de loi malgré les réticences de ses collègues. Une prise de position singulière pour celui qui est aussi maire de Coulommiers (Seine-et-Marne). S’il a effectué son coming-out en 2011, ce proche de Bruno le Maire ne fait pas de son vote un acte militant. Il s’agit avant tout pour lui d’une avancée politique et sociale…
En septembre dernier, il a reçu le journaliste Thomas Deszpot, de limprevu.fr, le temps de revenir sur ces débats qui ont agité l’hémicycle et la société à l’occasion du vote sur l’ouverture du mariage aux couples de même sexe.

L’UMP, devenue Les Républicains, s’est fortement positionnée contre le mariage pour tous. Avec le recul, comment expliquez-vous la véhémence de certains de vos collègues autour de ce texte ?

Je crois qu’un certain nombre de responsables de ma famille politique ont au départ été un peu dépassés par les mobilisation dites « citoyennes ». À travers la Manif pour Tous notamment, qui a su mobiliser une partie des Français très attachée à une forme traditionnelle du mariage. Du coup, étant donné qu’ils se sont très bien structurés, très bien organisés sur les réseaux sociaux et ont su faire un lobbying intense, ils ont sûrement donné un effet loupe à leurs soutiens dans l’opinion.

La Manif pour Tous a fait pression au bon moment avec les bonnes méthodes auprès d’un certain nombre d’élus qui ont eu une vision déformée de cette mobilisation. Ils ont pensé que toute l’opinion était contre le texte et n’ont pas voulu être dépassés. Comme c’est souvent le cas, ceux que l’on entend le plus sont ceux qui font le plus de bruit. Des responsables politiques sont entrés progressivement dans une sorte de surenchère, à en faire toujours plus pour essayer de montrer qu’ils étaient, eux aussi, à la pointe du combat contre le texte. D’où la présence dans les manifestations, d’où les interviews de plus en plus dures contre le texte, d’où aussi cette « poussée de température » chez un certain nombre d’élus, assez différente du discours que j’avais pu entendre chez certains au départ.

Y a-t-il d’autres explications ?

De l’autre côté, il faut le reconnaître, il y a eu une faible mobilisation de la gauche, des associations, du gouvernement, pour essayer de faire la pédagogie de ce texte. On avait à un moment des élus de gauche, des membres du gouvernement, qui pensaient qu’à partir du moment où François Hollande avait annoncé ça dans sa campagne, c’était fait, c’était voté. Finalement, c’est déjà du passé pour beaucoup d’associations. Il n’y avait plus besoin de se mobiliser puisque c’était déjà fait quelque part !

Il y a eu quelques mois durant lesquels ce n’était qu’une séquence médiatique favorable aux opposants, sans réponse structurée, organisée de la part de celles et ceux qui étaient favorables au texte. Je me rappelle très bien avoir sollicité des membres du gouvernement et des députés qui étaient pour, et même des association en leur disant : « Mais attendez ! Vous ne pouvez pas présenter un texte de société qui, forcément, ne va pas créer l’unanimité, sans faire de pédagogie. » Pour moi, la grande erreur de Hollande c’est de ne pas avoir pris la parole pour s’exprimer auprès de nos compatriotes. C’est dingue que pour un texte de société comme celui-là, qui mobilise un grand nombre de personnes contre, le président ne prenne pas la parole. Il fallait expliquer pourquoi il s’agissait d’un bon texte pour le pays, pour la société. Pourquoi lui voulait le porter.

Est-ce que ça aurait permis de simplifier les débats ? On se souvient aussi des remous créés par cette fameuse circulaire en plein pendant l’examen du texte.

Le vrai problème, c’est le fait qu’il [François Hollande, NDLR] ne prenne pas la parole, le fait que rien n’était clair dans le texte au sujet de la PMA, le fait qu’il s’exprime devant les maires pour leur assurer qu’ils auraient un droit de réserve. C’est une erreur. Que le président de la République, garant des institutions, laisse entendre que les maires, premiers représentants de l’État dans les communes, puissent ne pas appliquer la loi, c’est quand même dingue, c’est pas possible. Ce sont des brèches que l’on ouvre et dans lesquelles s’est engouffrée la Manif pour Tous. Cela crée le doute dans l’opinion et je pense que le doute est mauvais sur un texte comme ça. Il faut avant tout que les gens comprennent. Quand Mitterrand a fait passer l’abolition de la peine de mort, il a expliqué pourquoi. Ce n’est pas le cas de Hollande pour ce texte-là.

Avec plus de pédagogie et une tension moins forte autour de ce projet de loi, pensez-vous que certains de vos collègues au sein de l’ex-UMP auraient adopté une posture plus douce ? Notamment chez des responsables, comme Jean-François Copé ?

Chacun a ses propres convictions sur un texte comme celui-là. J’ai toujours respecté, à partir du moment où il y avait des mots respectables – ce qui n’a pas toujours été le cas -, ceux qui avaient un avis différent du mien. Certains avaient du mal à se faire à l’idée que le mariage, qui avait toujours été dans leur tête celui d’un homme et d’une femme, pouvait aussi être celui de deux hommes ou de deux femmes. Que l’utilisation même du mot mariage soit difficile, je l’ai toujours respecté. En revanche, que l’on en fasse des tonnes, notamment en allant défiler sur ce texte… D’autant qu’au départ, le message véhiculé était plutôt : « Chacun s’exprimera, c’est un sujet de société, liberté de vote, etc. » De passer de cette posture plutôt consensuelle de liberté à  : « On mobilise tout un parti contre, on affrète des cars pour aller défiler… » Effectivement, ça m’a déçu, et je trouve surtout que c’est vraiment contre-productif car c’est se tromper sur ce qu’était l’opinion publique de droite sur ce texte.

On entendait beaucoup les opposants et pas suffisamment ceux qui étaient favorables, chez les militants mais aussi chez les élus, locaux par exemple. Il y avait une frange qui n’avait pas spécialement d’avis et qui, en tout cas, n’était pas fondamentalement contre. Ce n’est politiquement pas une bonne chose et, à mon sens, nous n’y avons rien gagné du tout. Certains avaient cet argument : « Si l’on ne fait rien, le FN va tout emporter, tout récupérer. » Mais dans les faits, le FN était beaucoup moins un opposant au texte que l’UMP. Ils ont bien senti que c’était un sujet compliqué dans l’opinion, que ce n’était pas forcément ceux que l’on entendait le plus qui étaient représentatifs de la pensée générale. Au contraire, on risquait de braquer, de blesser un certain nombre de personnes qui peuvent entendre qu’on soit contre ce texte mais qui ne peuvent pas comprendre pourquoi on se mobilise autant. Qui plus est à vouloir empêcher des citoyens comme les autres d’avoir les mêmes droits que les autres. Car ce texte n’enlève rien aux hétéros, celles et ceux qui ont envie de vivre le mariage dans sa forme religieuse, en fonction de leur spiritualité, rien ne les empêche de le faire.

C’était selon vous une erreur politique ?

Quand on se mobilise de la sorte alors qu’au départ on ne l’était pas, ça donne le sentiment que l’on instrumentalise le sujet à des fins politiques. À tort ou à raison, je ne sais pas, je ne suis pas là pour donner les bons ou les mauvais points.

En termes d’image, je ne suis pas sûr que ça ait grandi celles et ceux qui se sont prêtés à ce genre de comportements. Même ceux qui étaient contre dès le départ, ils ont bien senti qu’il y avait une volonté évidente de surfer sur l’air du temps. Avec une mauvaise analyse sur l’air du temps encore une fois… Sur ces sujets-là, on a toujours intérêt à être les plus authentiques possible. Ça plaît, ça plaît pas, on respecte ceux qui pensent différemment et c’est comme ça qu’on passe à travers ces moments très compliqués. C’est sur que ça divise, que ce n’est pas évident, on ne peut pas avoir un consensus. Plus on est authentique, plus on explique ses choix et moins on varie selon l’évolution des événements, plus on est, à mon avis, crédible. On est respecté par les autres, y compris ceux qui sont opposés à votre point de vue. Je l’ai constaté, dans mon dos peut-être, mais personne ne m’a attaqué dans ma famille politique car j’avais un avis différent du sien. J’ai veillé à ne pas caricaturer les propos de quiconque et j’ai toujours expliqué ma position sur le texte après l’avoir travaillé.

À la tribune de l’Assemblée, lors de votre explication de vote, vous avez salué la liberté laissée au sein du groupe UMP. Était-elle manifeste ?

Dès le départ, c’était énoncé très clairement. Et ça a été respecté du début à la fin des débats. Après, est-ce que j’ai pu être une caution ? Peut-être, mais ce n’est pas grave. Ce qui compte, c’est que j’ai pu avoir cette liberté de vote et je suis reconnaissant envers Christian Jacob de m’avoir permis de m’exprimer comme je l’ai fait à la tribune de l’Assemblée.

Le positionnement en faveur du texte de Benoist Apparu vous a-t-il aidé ? On est toujours plus fort à deux que tout seul, non ?

Bien sûr, Benoist est quelqu’un qui compte, qui a une vision que je partage de l’évolution de notre société, de la nécessité d’accompagner le changement de cette société par la loi. Le fait de ne pas être le seul dans ma famille politique, qui plus est homosexuel, à avoir défendu le texte est de nature à montrer que ce n’est pas seulement un texte personnel. Que mon vote n’était pas personnel mais celui d’un député qui votait cette loi en toute connaissance de cause.

Pensiez-vous que vous seriez suivi par plus de vos collègues ?

’ai espéré, oui. J’ai espéré qu’il y en ait un peu plus mais comme le contexte s’est tendu… Certains se sont abstenus, et pas des moindres, NKM, Le Maire… Je pense que ça s’était tellement cristallisé que c’était compliqué d’aller beaucoup plus loin pour certains d’entre eux. Il y avait aussi un certain nombre d’éléments qui les gênaient, qui leur posaient question, comme l’adoption. Mais une abstention c’est déjà énorme, ça veut dire quelque chose. Je disais pendant les débats que c’est important qu’il y en ait quelques-uns. Pour être les porte-parole de celles et ceux qui n’ont pas accès aux médias, à la parole publique, mais qui n’en pensent pas moins. Ils sont nombreux à droite.

La stratégie de ralentissement adoptée par l’opposition, avec notamment le dépôt d’un grand nombre d’amendements (plus de 5 000), était-elle judicieuse ?

C’est une technique parlementaire pour faire entendre sa voix… Franchement, le déroulé des débats dans hémicycle, à part une ou deux sorties qui ont sûrement dépassé la pensée de ceux qui tenaient ces propos-là, était globalement d’un assez bon niveau. On pouvait craindre pire, comme on l’a vécu par le passé avec le Pacs, mais ça ne s’est pas passé ainsi. Celles et ceux qui ont été à la pointe de l’opposition, comme Jean-Frédéric Poisson, Philippe Gosselin ou Hervé Mariton, sont des gens structurés, de bons connaisseurs de la loi. Ils l’avaient travaillée et ont incarné une opposition de bonne tenue dans l’hémicycle. Il y a de nombreux arguments que je ne partageais pas, évidemment, mais on ne peut pas les taxer de ne pas avoir fait le travail consciencieusement.

Il y a eu quelques sorties, débordements de quelques-uns, mais ça rejaillit plus sur leur image personnelle que sur ceux qui se sont opposés au texte. Ce que j’ai dit à mes collègues, c’est qu’ils avaient sous-estimé la signification de cette loi pour un grand nombre d’homosexuels, de familles d’homosexuels, et tout simplement de gens, y compris à droite, qui étaient favorables au texte. Tous ces gens n’ont pas compris la mobilisation, cette forme d’hystérie à vouloir s’opposer de la sorte, comme si cela allait remettre en cause la société ou la civilisation. Vouloir dramatiser les conséquences de ce texte a heurté beaucoup de personnes.

Combien de fois ai-je pu dire lors de bureaux politiques, en réunion de groupe à l’Assemblée nationale : « Mais rendez-vous compte que ce texte marque une avancée des idées que vous défendez ! Ce sont les idées de l’importance de la famille, de l’importance de l’engagement, de l’importance finalement de valeurs qui sont vos valeurs ». Pourquoi Cameron a fait en sorte de faire voter ce texte en Angleterre ? Il disait : « C’est la victoire de nos idées ! » J’y vois une victoire de l’institution du mariage. Celles et ceux qui, pendant des années, étaient plutôt en révolte contre l’institution bourgeoise qu’était le mariage se mettent collectivement, à leur tour, à vouloir rejoindre cette institution. Avec leurs familles mais aussi avec leurs proches, qui ne sont pas forcément homosexuels. Pouvoir y accéder, en bénéficier, c’est ça qui est incroyable.

Vous êtes député mais aussi maire de Coulommiers, quels étaient les retours du terrain durant cette période ?

C’était assez partagé. J’ai eu des gens qui m’ont écrit très violemment, mais je les ai rencontrés. Dans ces cas là, il faut parler, expliquer. Beaucoup de politiques se résignent à ne pas faire de pédagogie en disant : « Attendez, on regarde l’opinion et on se base sur dessus à l’instant T. » Je pense que même si l’on n’arrive pas à convaincre, c’est un devoir d’expliquer. Pourquoi on défend un texte, pourquoi on s’y oppose. Là, en l’occurrence, je suis allé voir ces gens les plus mobilisés contre, j’ai passé des heures à leurs côtés. Je l’ai fait aussi, sollicité par mes collègues, un peu partout en France, pour venir apporter la controverse à celles et ceux qui étaient contre le texte : en Mayenne, à Chaumont ou au Perreux-sur-Marne, chez Gilles Carrez. À Coulommiers, j’ai rencontré les professionnels du droit et des personnalités religieuses. Le fait que Hollande n’ait pas souhaité prendre en compte les gens qui manifestaient a, d’une certaine manière, humilié les gens qui étaient contre, leur a donné le sentiment qu’on ne les respectait pas.

Je suis sûr que chez les électeurs de ma ville, il y en avaient qui étaient contre mes positions sur ces questions mais qui ont considéré que mon attitude avait été celle d’un responsable politique qui assume ses conviction. Chez les citoyens, on constate un rejet du système politique et des politiques eux-mêmes. Ils veulent de la constance et de la cohérence, de l’authenticité. Quelque part du courage. Que leurs responsables politiques ne les trompent pas sur ce qu’ils pensent, sur ce qu’ils défendent et sur qui ils sont.

Au sein de votre parti, quel courant estimez-vous représenter ?

Je pense que je fais partie de ceux qui incarnent un courant ou une sensibilité humaniste, européenne, libérale au sens au sens de liberté, de respect des différences. De libre choix. Une liberté économique mais aussi sociétale. Je suis convaincu qu’il faut regarder la société telle qu’elle est et pas telle qu’on voudrait qu’elle soit, qu’il faut s’adapter au monde nouveau : essayer de comprendre l’environnement dans lequel nous évoluons, de créer du lien social. La France a un problème avec sa diversité, le rôle des politiques, c’est d’apaiser la République avec sa diversité. Tout ce qui concourt à aller dans ce sens-là va dans le bon sens. De là, j’ai le sentiment de faire partie du mouvement le plus progressiste de ma famille politique.

Une position et un discours qui pourraient d’ailleurs vous rapprocher du centre. Qu’est-ce qui vous lie politiquement à votre parti, les Républicains ?

Quand on veut être un grand parti de gouvernement, rassemblant de nombreuses personnes, ce n’est forcément pas en suivant une seule ligne. Il y a des choses qui nous divisent mais surtout beaucoup qui nous rassemblent : la liberté d’entreprendre, l’autorité de l’État, la priorité à l’éducation, la récompense du travail et du mérite, la grandeur de la France… Après, il y a des sensibilités différentes, des parcours singuliers qui font que nous sommes un parti dans sa diversité. Je me refuse à dire que si je ne suis pas exactement d’accord avec, c’est le moins que l’on puisse dire, la grande majorité des élus sur ce texte, je quitte le parti. J’essaie de faire en sorte que mes idées soient de plus en plus en plus nombreuses à être défendues dans mon camp.

On a entendu certains de vos collègues évoquer une abrogation de la loi une fois que la droite serait de retour aux plus hautes responsabilités. C’est le cas de Guillaume Peltier , alors qu’il était vice-président de l’UMP en mai 2013. Est-ce crédible de l’envisager aujourd’hui ?

Je pense que cette question va revenir dans les débats de la primaire, vous allez voir. Il y a notamment la candidature d’Hervé Mariton, celle de Jean-Frédéric Poisson, qui vont très clairement dire qu’ils veulent abroger la loi. La position de Nicolas Sarkozy ne pourra pas être autre que celle qu’il a défendue à la présidence de l’UMP, à savoir qu’il faut abroger la loi. « Ça ne coûte pas très cher de le dire », avait-il lancé. Et puis Juppé, le Maire, se sont déjà clairement exprimés en disant qu’ils ne le feraient pas s’ils étaient élus. Fillon était moins clair sur cette question, lui, aura à s’exprimer. Cela va revenir dans le débat.

Personnellement, je n’ai pas changé d’avis sur le sujet : cela ne me semble toujours pas possible. Je pense que cela ne le sera pas et suis surtout convaincu que cela ne serait pas souhaitable. Ce qui devrait jouer en mon sens, c’est qu’il y de plus en plus de mariages qui se font, qu’ils sont nombreux. Que certains, qui y étaient opposés, marient désormais leurs enfants, leurs neveux, leurs cousins. En fin de compte, ils se disent : « On a passé un moment exceptionnel, on a partagé le bonheur de deux hommes ou de deux femmes qui, devant leurs amis, la société, témoignent d’un engagement et d’un amour. » A-t-on un intérêt de les priver de ce types de moments ?

Avez-vous célébré certaines de ces unions en tant que maire ?

Oui, j’ai un souvenir notamment de deux femmes, en pleurs pendant pratiquement tout le mariage. À la fin de la cérémonie, le père d’une des deux mariées tombe dans mes bras en me disant : « Monsieur le maire, merci. Vous savez, au départ je n’ai pas accepté ma fille dans son homosexualité. Finalement avec le temps j’ai évolué et elle m’a fait le grand honneur de me demander d’être son témoin. Vous, vous venez, avec le mariage de ma fille, de reconnaître qu’elle est comme toutes les femmes de ce pays, une citoyenne à part entière. » Là, il se met à pleurer. On se dit : mais comment des gens ont réussi à se mobiliser autant contre ces moments-là ?

Vous avez comparé ce texte à ceux pour l’abolition de la peine de mort ou le droit de vote des femmes. Ces « moments-là » vous confortent-ils dans cette idée ?

Tout à fait, c’est pour moi un vrai texte de société qui fera date. Une grande étape dans l’avancée vers une société plus fraternelle et solidaire, plus respectueuse de la liberté de chacun.

Retrouvez l’intervention de Franck Riester face à ses collègues députés : https://www.stophomophobie.com//mariage-pour-tous-lump-riester-defend-a-la-tribune-un-texte-historique/

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L’occasion de vous informer que nous avons rencontré un élu de la mairie du 15e, pour obtenir du soutien concernant des jeunes que nous hébergeons depuis quelques semaines. On nous a répondu, que le maire était “Républicain”, de droite, et opposé au mariage pour tous : A chacun ses opinions. Nous n’avons pas compris mais… on nous a ensuite “aimablement” renvoyé vers la mairie de Paris, et Madame Hidalgo plus précisément.
Vous le saurez 🙁