Toulouse : Arc-en-Ciel appelle à manifester après les inscriptions néonazies et homophobes

#SOLIDARITÉ CONTRE L’#HOMOPHOBIE : Le Centre #LGBT de #Toulouse et l’Espace Espace des diversités et de la laïcité ont été tagués cette nuit par des “fachos” !

“PD=triangle rose” “PD=salope” le tout avec des croix gammées et celtiques !

Après le dégoût, la COLÈRE !

Pour Arc-en-Ciel, association de défense des homosexuels en Midi-Pyrénées, ces actes sont “aussi odieux qu’insupportables” et “rappellent les heures les plus noires de notre histoire”. Dans un communiqué publié sur son site, Arc-en ciel dit voir là la manifestation d’un “climat de haine et de violence libéré par les manifestations contre le Mariage pour tous de l’an dernier”, et “renvoie chaque responsable politique et religieux à ses responsabilités, particulièrement en cette période de campagne électorale municipale”.

Arc-en-Ciel appelle à manifester samedi après-midi à Toulouse et, “face aux risques désormais avérés de danger à l’ordre public”, demande l’interdiction des manifestations auxquelles appelle le collectif Jour de colère, les 5 et 6 avril, dans plusieurs villes.

Le maire, Pierre Cohen, le président de la Région Midi-Pyrénées, Martin Malvy, tous deux socialistes, les candidats écologistes, UMP et UDI aux municipales, le PRG, le syndicat étudiant UNEF ont tous condamné les faits.

La gauche et la candidate UDI, Christine de Veyrac, ont exprimé leur inquiétude devant le climat ambiant, à la suite du maire. Depuis quelque temps déjà, celui-ci s’alarme d’un déferlement de haine qui rappellerait les années 30 et menacerait la République: “il est de notre responsabilité de ne pas laisser s’installer ce climat délétère aux relents des années noires”, a-t-il dit après les faits du week-end.

Son challengeur UMP aux municipales, Jean-Luc Moudenc, a condamné “avec la plus grande vigueur” les inscriptions. Comme d’autres, il a réclamé la condamnation des auteurs et affirmé la nécessité de protéger les communautés visées.

Un bâtiment accueillant un centre LGBT, le local de campagne du candidat du Parti de gauche aux municipales, celui du Front de gauche, un cinéma art et essai, l’entrée de l’Université Toulouse 1 Capitole et un cimetière ont été tagués de croix gammées, de croix celtiques, emblèmes de l’ultra-droite, et d’inscriptions s’en prenant aux Juifs, aux homosexuels ou aux francs-maçons.