Sursis et trêve hivernale : Frigide Barjot joue les prolongations

Bruno Tellenne alias Basile de Koch, et Virginie Tellenne, alias Frigide Barjot, ont reçu le 26 mars le commandement de quitter leur duplex de 173 m2 situé rue de la Convention (15e). Malgré le jugement rendu le 30 octobre prononçant la résiliation des baux dans un délai de quatre mois et la fin de la trêve hivernale le 1er avril, la Régie immobilière de la Ville de Paris accorde encore un peu de temps au couple.

Ils ont jusqu’au 26 mai pour quitter les lieux. Frigide Barjot et son époux, Basile de Koch ont deux mois de sursis, mais ils vont devoir déménager de leur duplex de 173 m2 dans le 15e arrondissement. Le 30 octobre 2013 en effet, le tribunal administratif avait prononcé la résiliation judiciaire des baux et contraint les époux Tellenne à partir dans un délai de quatre mois à compter de cette date.

“Le commandement de quitter les lieux a été notifié par les huissiers le 26 mars, date qui marque la fin de la trêve hivernale. À partir de là, ils ont un délai de deux mois pour partir”, indiquait-on mardi 1er avril du côté du propriétaire, la Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP).

Recours de la force publique

Pendant quelques semaines encore, l’ex-leader de la Manif pour tous et son mari devraient donc être tranquilles, mais s’ils ne quittaient pas les lieux d’eux-mêmes passé cette échéance, la RIVP précise qu’elle pourra “demander le recours de la force publique pour procéder à l’expulsion”. “Et si la préfecture de police nous l’accorde, elle sera exécutée. C’est la procédure normale, pour les époux Tellenne comme pour tout autre locataire qui n’a pas respecté les conditions du bail”, ajoute le bailleur.

Toutefois, la RIVP pourrait attendre début juin pour formuler sa demande à la préfecture afin de permettre aux enfants du couple de finir l’année scolaire.

Contactés par Le Parisien, Frigide Barjot et Basile de Koch, qui ne souhaitent plus répondre à metronews, ont indiqué à nos confrères que le déménagement n’était “plus d’actualité”, que l’expulsion “était suspendue” et qu’ils n’avaient “aucune raison de partir”. L’avocat des époux Tellenne, Me Laurent Créhange n’était pas joignable mardi. La RIVP, elle, préférerait “que les époux partent d’eux-mêmes de ce logement”.

En 2013, la Régie immobilière de la Ville de Paris avait assigné les époux Tellenne en justice considérant qu’ils ne respectaient pas les clauses de leur bail. Lors de l’audience, le 18 septembre, la RIVP avait accusé le couple d’avoir illégalement domicilié une activité commerciale dans les locaux loués rue de la Convention, un duplex de 173 m2, et de les avoir sous-loués à la société Jalons de Bruno Tellenne.

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