Sidaction : Pierre Bergé voudrait des préservatifs gratuits au collège

Pierre Bergé, le président du Sidaction, déclare sur RTL vouloir que les collégiens puissent disposer gratuitement de préservatifs au sein de leur établissement scolaire.

«Quand va-t-on dans les collèges, je dis bien les collèges, et dans les lycées, avoir des préservatifs gratuits ?», demande-t-il au gouvernement, et particulièrement à Vincent Peillon, le ministre de l’Education.

Il ajoute, avec ironie : «Il faut savoir qu’aujourd’hui, dans certains lycées, si on veut un préservatif, il faut aller le demander à une infirmière. La démarche est très facile, comme vous pouvez l’imaginer».

Il formule également une autre demande : «Quand va-t-on faire des vrais cours d’éducation sexuelle sur le Sida ?».

1,7 million de morts par an

Ces déclarations de Pierre Bergé interviennent alors que se tient ce week-end, de vendredi à dimanche, l’édition 2013 du Sidaction. Le thème de cette année est «Ne pas crier victoire trop vite», alors que 34 millions de personnes dans le monde vivent avec le VIH et qu’un certain relâchement dans la prévention est observé dans les pays occidentaux. L’association rappelle que «le Sida tue 1,7 million de personnes par an dans le monde» et que 2,5 millions d’individus sont contaminés chaque année.

L’édition 2012 du Sidaction avait permis de récolter 4 millions d’euros. Cette année, pas moins de 20 chaînes de radio et de télévision sont mobilisées pour l’événement. «Plus que jamais, nous devons rester mobilisés pour offrir aux chercheurs les moyens de progresser et de parvenir, un jour, à vaincre le VIH», déclarent Pierre Bergé et Line Renaud, la vice-présidente de Sidaction dans un communiqué, alors qu’en 2012 ce programme a soutenu 150 projets de recherche.

Les dons peuvent être faits par téléphone (110, numéro d’appel gratuit), par Internet (www.sidaction.org), par SMS (en tapant DON au 33 000, message non surtaxé) et par courrier (Sidaction, 228 rue du Faubourg Saint-Martin, 75010 Paris). Les fonds seront attribués pour moitié à la recherche et aux soins, et pour moitié à des programmes de prévention et d’aide aux malades, en France et dans 29 pays en développement.

LeParisien.fr