Vidéos. Selon Léa Seydoux : La vie d’Adèle était un « fantasme masculin »

Dans une interview accordée au Guardian, Léa Seydoux, bientôt à l’affiche du très attendu James Bond “007 Spectre” est revenue sur son expérience épineuse avec Abdellatif Kechiche, dans “La vie d’Adèle“, primé à Cannes.

Malgré le succès du film, beaucoup de spectateurs l’ont perçu comme étant finalement un fantasme masculin. 

« Ça l’était sans aucun doute… mais lorsqu’un homme fait un film sur deux femmes, il ne saurait en être autrement », confie l’actrice française. « C’est un film qui a cependant sa propre vérité, son propre pouvoir. »

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« Une expérience éprouvante » ajoute Léa, qui avait déjà déclaré ne plus jamais vouloir travailler avec le réalisateur :

« Ce n’est pas quelqu’un que je déteste. Parfois je rêve d’ailleurs de lui. Nous ne sommes pas fâchés. Mais, pour ce qui est de la controverse, c’est du passé. Je ne regrette pas ce que j’ai dit. Et de toute façon, il reste le film. »

Également en couverture de la dernière version britannique du Vogue, Léa Seydoux assure que son personnage de Madeleine Swann, dans cette 24e aventure de James Bond, toujours incarné par Daniel Craig, est “très différent” des précédentes “Girl” : « J’étais très heureuse quand ils m’ont choisi pour le film, quoi que j’avoue qu’au début, je me sentais un peu intimidée peut-être parce que je ne me trouvais pas assez belle. Et puis, j’ai réalisé que c’était quelque chose de positif parce que la saga a changé. Moins de sexisme et plus de caractère. »

Rendez-vous donc dès le 11 novembre prochain, date de sortie officielle de “Spectre”.

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>> There’s one male director with whom Seydoux had a thorny experience – Abdellatif Kechiche, onBlue Is the Warmest Colour.

This tale of an intense romance between two young women contains Seydoux’s most bravura performance, the film pushing her and Adèle Exarchopolous to the limit, both in the sex scenes and in the even more intense tear-filled confrontations. Despite the film’s widespread acclaim, many viewers felt that Blue was ultimately a male fantasy. “Without a doubt, yes, I think it was,” says Seydoux. “It’s bound to be if a man makes a film about two women. But it’s a film that has its own truth, its own power.”

Notoriously, Blue Is… was a gruelling experience for its leads, involving as many as 100 takes for some scenes, and reputedly cantankerous behaviour from its director. Seydoux called the experience “horrible” and said she would never work with Kechiche again; he responded furiously in print. “He’s not someone I detest,” Seydoux shrugs. “I sometimes dream about him – but I’m not mad at him. As for the controversy, it happened, but I don’t regret what I said. What remains is the film.”