Une étude conforte la corrélation entre « homophobie et faible niveau d’intelligence cognitive »

Des chercheurs de l’Université du Queensland, en Australie, ont publié, dans la revue Intelligence du 25 avril 2018, les résultats d’une enquête, suggérant, comme d’autres précédemment, que « les capacités cognitives jouent un rôle décisif, quoique sous-estimé, dans les préjugés ».

Ils ont ainsi analysé les données de plus de 11 500 australiens, répondants à des études de 2012 et 2015 sur le bien-être économique et personnel du pays, menées par l’HILDA (Household, Income and Labour Dynamics in Australia), avec des questions, notamment destinées à évaluer leurs « aptitudes » par des résolutions de problèmes, capacités verbales et numériques, ainsi que leurs opinions sur l’égalité des droits LGBT+, telles :

« Les couples homosexuels devraient-il ou pas bénéficier des mêmes droits que les hétérosexuels ? ». Sur une échelle jusqu’à 7, les QI les plus faibles ont relégué l’énoncé au plus bas.

Il en ressort un lien scientifique entre niveau d’intelligence et développement de comportements discriminatoires ou non égalitaires, tandis qu’« une capacité cognitive élevée conduit à une réduction des préjugés », écrivent les chercheurs, qui précisent avoir également évalué les compétences verbales, l’éducation ainsi que toutes les variables socio-culturelles des personnes interrogées. Leurs résultats confirment les précédentes expertises :

« Plus l’intelligence cognitive d’une personne est faible, plus elle est susceptible d’être homophobe ! »

Par conséquent, et pour anticiper les risques, les scientifiques recommandent un suivi de ces études avec « une vigilance accrue sur la question des capacités cognitives dans la recherche sur les préjugés et leurs modèles, particulièrement lgbtphobes ».