Nicolas Sarkozy critique vivement l’action de François Hollande et s’insurge contre la loi sur le mariage gay

Les confidences de l’ancien chef de l’État au magazine de droite, Valeurs Actuelles, ne font pas dans la demi-mesure. Après avoir confié être obligé de revenir “par devoir” pour la France, Nicolas Sarkozy, en bon opposant, n’a pas manqué l’occasion de critiquer vivement le bilan de François Hollande, dans l’édition de l’hebdomadaire à paraître jeudi 7 mars.

Selon des informations de France Info qui a pu lire l’article de l’hebdomadaire avant sa parution, l’ancien président est très mécontent de la relation franco-allemande : “Il a cassé tout ce que j’avais réussi à construire avec Angela Merkel”, affirme-t-il.

L’intervention au Mali? C’est une erreur : “Que fait-on là-bas ? Sinon soutenir des putschistes et tenter de contrôler un territoire trois fois grand comme la France avec 4.000 hommes ? La règle, c’est qu’on ne va jamais dans un pays qui n’a pas de gouvernement”.

“Ils vont se mettre à quatre pour avoir un enfant”

Enfin dans une phrase assassine, il s’insurge contre la loi sur le mariage pour tous, et le projet de légiférer sur la procréation médicalement assistée (PMA) : “Avec leur ‘mariage pour tous’, la PMA, la gestation pour autrui, bientôt, ils vont se mettre à quatre pour avoir un enfant”.

C’est le justement le bien-être de l’enfant qui l’inquiète, faisant un parallèle inattendu avec le scandale de la viande de cheval: “Quand on pense que le sujet du moment, c’est la traçabilité du bifteck ! Tout le monde veut savoir s’il y a du cheval dans ce qu’on mange. Mais la traçabilité des enfants, qu’est-ce qu’on en fait ? C’est tout de même plus important”.

Lors de la campagne présidentielle, dans sa profession de foi, Nicolas Sarkozy avait annoncé son opposition au mariage homosexuel : “Je ne suis pas favorable au mariage et à l’adoption par les couples homosexuels”, pouvait-on lire dans le paragraphe “famille”. On savait son opposition au projet de loi pour le mariage pour tous, on lui connaissait moins cette véhémence.

Source : huffingtonpost.fr