Maxim Martsinkevinch, leader de la milice russe adepte du tabassage et de l’humiliation de jeunes homosexuels en fuite

Le leader néonazi d‘”Occupy Pedophilia”, Maxim Martsinkevinch, qui fait désormais l’objet d’une enquête, s’est réfugié en Thaïlande, selon le Moscow Times.

Son groupe est responsable d’une série d’agressions filmées de supposés jeune homos, qui sont torturés et humiliés face caméra au nom de la “lutte contre la pédophilie”.

Il a d’ailleurs annoncé la nouvelle sur sa page VKontakte, le Facebook russe, où il indique être en “vacances urgentes” en Thaïlande, photo à l’appui, alors que les autorités russes s’apprêteraient à le poursuivre pour “hooliganisme”. Le domicile de ses parents aurait par ailleurs été perquisitionné.

Un jeune Ouzbek serait mort sous la torture

A l’origine du réveil de la justice russe, il y a la plainte d’un jeune immigré irakien. Dans une vidéo diffusée sur le web, le garçon subit le désormais traditionnel rituel que le groupe réserve aux garçons qui aiment les garçons. Piégé sur un site de rencontre, il est, entre autre réjouissances, battu, forcé d’introduire un godemiché dans sa bouche, se voit raser une partie de la tête et peindre une étoile de David sur le torse.

Sur Internet, l’homme a laissé les traces d’une personnalité trouble – c’est un euphémisme – mélangeant homophobie, violence et exhibitionnisme néonazi. Le barbu trappu aime notamment se faire photographier torse nu, muscles bandés, devant un drapeau nazi. Par le passé, il a déjà été condamné deux fois pour des incitations à la haine raciale, rappelle le Moscow Times. Depuis des mois, il s’est donc spécialisé dans l’agression de jeunes homos : dans plusieurs vidéos, on le voit à visage découvert, répéter le même scénario ou, tout simplement, tabasser ses victimes.

Aujourd’hui, “Occupy Pedophilia” a fait des émules sur le web russe, où les vidéos se mulitplient de garçons forcés à des aveux, aspergés d’urine, battus… L’association Spectrum Human Rights Alliance, qui lutte cotnre le phénomène, rapporte même la mort sous la torture d’un jeune Ouzbek. Au-delà du cas Martsinkevinch, les autorités de Moscou – dont les récentes lois antigay ont insitutionnalisé l’homophobie – ont donc fort à faire si elles veulent redresser la situation des drotis de l’Homme.