Clint Eastwood est pour le mariage gay

L’acteur et réalisateur Clint Eastwood s’est joint à une centaine d’autres membres du parti républicain pour envoyer jeudi à la Cour suprême des Etats-Unis un document de soutien réclamant la légalisation du mariage homosexuel.

La Cour suprême doit se pencher le 26 mars sur un recours contre l’interdiction du mariage entre personnes de même sexe en Californie, et le lendemain sur la constitutionnalité de la loi fédérale qui réserve le mariage aux couples hétérosexuels.

Clint Eastwood, dont le discours avec une chaise vide symbolisant le président Barack Obama, pendant la convention républicaine l’été dernier, avait fait couler beacoup d’encre, figure dans la liste des personnes apportant leur soutien au document de soutien.

Le texte, rédigé à l’initative de républicains pour soutenir le recours de la Fondation américaine pour l’égalité des droits (AFER) contre la Proposition 8 — le référendum qui a interdit le mariage homosexuel en Californie, autorisé pendant quelques mois en 2008 –, a été déposé devant la Cour Suprême jeudi. «Beaucoup de signataires de ce document de soutien n’approuvaient pas le mariage civil entre personnes de même sexe», explique le texte, dont l’AFP a obtenu copie. «D’autres n’avaient pas d’idée arrêtée sur la question». «Ceci dit, depuis que le Massachusetts (nord-est) et d’autre Etats ont fait du mariage civil entre personnes de même sexe une réalité, (les signataires), comme beaucoup d’Américains, ont réexaminé les faits et leur position et ont conclu qu’il n’y a pas de raison légitime ou basée sur des faits pour refuser aux couples homosexuels la même reconnaissance légale qu’aux couples hétérosexuels», poursuit le texte.

Parmi les signataires, figurent d’anciens gouverneurs, des parlementaires, des collaborateurs de Mitt Romney lors de sa dernière campagne présidentielle, ainsi que plusieurs membres de l’administration de l’ancien président George W. Bush, comme le secrétaire d’Etat au Commerce Carlos Gutierrez ou le secrétaire d’Etat adjoint à la défense Paul Wolfowitz.

Source : liberation.fr