100 000 personnes participent, au soleil, à la 19ème Gay Pride de Bruxelles

En cette Journée mondiale de lutte contre l’homophobie la “Pride4Every1”, le nouveau nom de la Gay Pride a rassemblé 100 000 personnes dans le centre de Bruxelles. Sur son parcours, un public nombreux, et quelques visages politiques. L’an passé, la Gay Pride avait réuni 80 000 participants.

Cette année, la “Pride4every1” s’est déroulée sous le soleil, mais aussi sous une chaleur inattendue. A une semaine des élection, le thème était pour l’occasion: “Votez pour l’égalité”.

Point d’orgue du PrideFestival qui a débuté le 2 mai dernier, le cortège réunit la communauté homo- bi- et transsexuelle dans une ambiance carnavalesque. Les festivités se poursuivront comme chaque année jusqu’au petit matin.

Cette année, tous les partis étaient présents, sauf le cdH et le Vlaams Belang. Le CD&V devait participer, mais s’est abstenu suite au décès de Jean-Luc Dehaene. Le cortège se terminera Boulevard Anspach à 22H30, pour laisser place à la fête dans les rues de la capitale. A 16h30, on ne signalait aucun incident. Le porte-parole de l’événement a déclaré qu’il s’agissait “de la plus belle réussite depuis le lancement de la Gay Pride”. Et le soleil n’y est pas pour rien. “Ce qui était, il y a 19 ans, une fête pour la communauté Holebi et ses sympathisants, est devenu une fête de la diversité”, expliquent encore les organisateurs de l’événement. “A l’époque, il n’y avait aucun politicien sur le podium. Aujourd’hui, quasiment tous les partis sont représentés”.

Trois exigences

Les organisateurs ont déclaré à l’agence Belga que les partis doivent se rassembler derrière trois exigences: une égalité complète, aucune forme de discrimination et des actions concrètes contre l’homophobie, tant au niveau régional que fédéral et international, alors qu’à l’heure actuelle, l’homosexualité est toujours punissable par la loi dans 72 pays

Des pays qui pénalisent encore l’homosexualité par de la prison, de la torture, des travaux forcés, voire la peine de mort. Le respect des droits des LGBT (Lesbien Gay Bisexuel Transgenre) dépend non seulement d’une volonté politique, mais également d’une évolution des mœurs en phase avec leur temps. “Ce n’est pas en niant la problématique de la gestation pour autrui qu’on assumera nos responsabilités”, avait souligné le président Paul Magnette à la veille de Pride4Every1 (ancienne Gay Pride).

La parade bruxelloise est traditionnellement la première Gay Pride de l’année qui se déclinera ensuite dans de nombreux pays.

rtbf.be