Fraîchement promu, Gérald Darmanin rattrapé par ses tweets homophobes

Déjà visé par une plainte pour « viol », « harcèlement sexuel » et « abus de faiblesse », les appels à la démission de Gérald Darmanin, tout juste nommé ministre de l’Intérieur, s’intensifie. Plusieurs de ses anciens tweets, évoquant son opposition au mariage égalitaire, alors qu’il était député UMP du Nord, ont également refait surface sur les réseaux sociaux.

En 2012, affichant son soutien à la manif pour tous, il assurait que s’il venait à être élu maire de Tourcoing, il ne célébrerait « pas personnellement de mariages entre deux hommes et deux femmes », estimant que « la loi pour le mariage homosexuel » ne l’y obligeait pas. Il considérait en effet que la réforme était « néfaste ».

« Mariage homosexuel et adoption par les homosexuels, faut-il tout accepter sous prétexte que la société évolue ? »

Il avait néanmoins fait son « mea culpa » en 2017, après sa nomination au ministère de l’Action et des Comptes publics, arguant que « le manque d’expérience pousse parfois à dire des bêtise ». Mais sa nouvelle promotion ne passe pas.

En réaction, une pétition a été lancée pour « un gouvernement qui ne promeut ni racisme, ni culture du viol, ni LGBTQIA + phobies », qui a rapidement recueilli plusieurs dizaines de milliers de signatures.