Sexisme et LGBTQI-phobies : Appel à mobilisation ce samedi 10 novembre sur le parvis de la mairie de Gennevilliers

Plus de 560 agressions physiques de personnes LGBT en île de France. Plus de 1200 sur la France, recensées depuis le début 2018 au sein de l’association STOP homophobie. Entre trois et quatre victimes par jour en moyenne, selon les chiffres du ministère de l’intérieur.

Seulement 4% des victimes déposent plainte, selon l’enquête annuelle « cadre de vie et sécurité » de l’Insee.

Les élus parisiens font le vœu d’une « grande cause nationale » dédiée à « la lutte contre le sexisme et les LGBTQIphobies » en 2019. Jean-Luc Romero-Michel, Conseiller régional d’Ile de France, Maire-Adjoint du 12e de Paris, et militant associatif, Président d’ELCS et de l’ADMD, l’avait également initié dans une pétition adressée au Premier ministre. La mairie de Paris devrait annoncer un plan d’action. Mais ces engagements et prochaines mesures doivent dépasser les frontières de la capitale.

Plusieurs de nos bénévoles et militants, qui habitent en banlieue, sont aussi dans la liste des victimes, harcelées, agressées. Mutisme du gouvernement qui se complait dans les effets d’annonce. 100% d’insatisfaction, concernant leur implication, selon les premiers résultats de notre enquête, en partenariat avec le groupe des avocats, médecins et notaires « Gay-Friendly ».

Hakim, Elena, Alex, Arnaud, Hugo, Bertrand, Guillaume, Laura… La liste s’allonge tous les jours.

Pour pouvoir « vivre heureux, il faudrait se cacher » ? Nos banlieues ne sont pas des placards !

Comme le souligne M. Romero-Michel, « l’homophobie et la transphobie ne peuvent sévir en France. Ni à Gennevilliers ni nulle part ailleurs ! »

« Tout ceci interpelle notre responsabilité à toutes et à tous et nous intime de nous dresser contre ces intolérables actes de haine et de violence. » D’où l’importance par ailleurs « de mêler nos voix pour que cesse une forme de hiérarchisation des discriminations qui n’a que trop longtemps duré. Être sexiste, homophobe ou transphobe, c’est trop souvent interprété comme une forme de liberté d’expression ! Nous devons cesser avec ce deux poids, deux mesures. »

➡️ L’emplacement de l’événement sera sécurisé, la police a prévu un dispositif avec la mairie, pour éviter les débordements, sachant que plusieurs mariages devraient également se tenir sur le parvis.

Nous avons besoin de vous, de tou.te.s.

Pour signer l’appel : lyes@stophomophobie.com
Page FB : https://www.facebook.com/events/715095445532133/