Dans la nuit du lundi 9 au mardi 10, une banderole des fiertés, installée sur la façade de l’Hôtel de région, a été volontairement dégradée. Un acte vivement condamné par les autorités, alors que la capitale bretonne fait face à une multiplication d’agressions visant des lieux et symboles associés à la communauté LGBT+.
« Cette attaque est une insulte aux valeurs que nous défendons : le respect, l’égalité et la liberté », a réagi Loïg Chesnais-Girard, président du Conseil régional de Bretagne, dans un communiqué. Il a annoncé le dépôt immédiat d’une plainte et le remplacement de la banderole dans les plus brefs délais. « La Bretagne est une région d’ouverture et diversité. La haine n’y a pas sa place. »
À quelques jours à peine de la Marche des fiertés, qui a réuni plus de 8 000 personnes dans les rues de Rennes, plusieurs actes hostiles ont été signalés. Parmi eux, la dégradation du local de l’association Iskis, repeint à la hâte de blanc durant le week-end de Pâques, et les atteintes répétées à l’escalier arc-en-ciel du campus de Rennes-2.
Les appels à la vigilance se multiplient parmi les associations locales, qui réclament des mesures concrètes et un soutien renforcé face à cette recrudescence d’actes haineux.