Quand Ségolène Royal lie « glyphosate et perturbateurs endocriniens » à une supposée « augmentation de la dysphorie de genre chez les mineurs »

Des sénateurs républicains ont l’intention de présenter une proposition de loi visant à interdire les transitions médicales pour les personnes transgenres mineures. Dans leur rapport, présenté par Jacqueline Eustache-Brinioils, élue du Val d’Oise, ils expriment leur préoccupation face à l’augmentation importante des demandes dans ce domaine et recommandent notamment une approche psychiatrique ou psychothérapeutique comme première option. Ils qualifient par ailleurs cette situation de « l’un des plus grands scandales éthiques de l’histoire de la médecine ».

Interrogée sur BFMTV, ce mardi 19 mars, l’ancienne candidate à l’élection présidentielle et ex-ministre de l’Environnement Ségolène Royal a fait le lien entre cette prétendue « augmentation » aux « perturbateurs endocriniens » qui bouleverseraient le cycle hormonal. « Et c’est prouvé », assure-t-elle.

« Dans les territoires où il y a une utilisation massive des pesticides, l’âge de la puberté des petites filles commence parfois à 8-9 ans… Il y a une ‘perturbation’ et il ne faut pas cacher ce phénomène » également lié aux pollutions dans l’alimentation ou les produits de nettoyage. Une question qui devrait « revenir sur le devant de l’actualité », prévient-elle, affirmant son soutien à cette interdiction formulée par le groupe des sénateurs LR. « La preuve, c’est qu’ensuite, il peut y avoir des regrets ». Elle estime qu’il faut une certaine maturité pour entamer une transition, ou alors un accompagnement médical avec une décision médicale.