Pour Washington, les droits des LGBTI s’améliorent dans le monde, même si 80 pays continuent de pénaliser l’homosexualité

>> First US envoy for gay rights welcomes limited advances

[spacer]

Ce sont les résultat des travaux de Randy Berry, le tout premier envoyé spécial des États-Unis, nommé par Barack Obama en avril 2015, « pour la défense des droits humains des personnes LGBT ». Il s’est félicité mercredi dans la presse de signes « positifs » d’« Amérique latine où des gouvernements ont piloté la dernière résolution de l’ONU sur l’orientation sexuelle et l’identité du genre », saluant également le Népal pour avoir écrit une page « historique » dans sa « Constitution interdisant toute discrimination fondée sur l’orientation et l’identité sexuelles ».
De même en Afrique, où le « Mozambique a dépénalisé les relations consenties entre adultes de même sexe » et au « Botswana, où des tribunaux ont affirmé le droit d’une association LGBT à s’enregistrer en tant qu’organisation ».

« Nous vivons dans un monde où près de 80 pays continuent de pénaliser les relations ou les comportements des personnes LGBTI », a toutefois dénoncé le diplomate, citant le Nigeria et la Russie pour leurs législations qui « sapent les droits humains, y compris ceux des personnes LGBTI » ou encore l’Ouganda ou le Cameroun, particulièrement répressifs.

« Rien d’étonnant à fuir son pays pour éviter l’emprisonnement, le harcèlement, les persécutions ou une mort presque certaine, comme c’est le cas pour les homosexuels dans les territoires contrôlés notamment par l’Etat islamique » a insisté l’émissaire, ajoutant que les Etats-Unis restaient néanmoins « déterminés dans leur engagement à faire progresser les droits de tous les êtres humains : c’est une nécessité d’ordre moral et un impératif stratégique pour tous ».

[spacer]

>> Washington’s first envoy for gay rights says there is an “emerging consensus worldwide that LGBT persons should enjoy the same rights as everyone else.”

Randy Berry said Wednesday that his first year on the job was “extraordinary,” with countries around the world taking positive steps to ensure the rights of lesbian, gay, bisexual, transgender and intersex (LGBTI) people.

He notably welcomed advances in Vietnam, Nepal, Mozambique and Botswana.

“Nepal made history for its new constitution, which prohibits discrimination based on sexual orientation and gender identity — the first country in Asia to take that step,” he said. Vietnam revised its civil code to make it easier for transgender persons to alter their legal identity. Mozambique decriminalized consensual adult same-sex relations, and courts in Botswana affirmed the right of an LGBT association to register as a formal organization.

But, despite the positive notes, Berry warned “we live in a world where nearly 80 countries still criminalize LGBT conduct or relations.”

He singled out Russia and Nigeria as examples where “governments use LGBTI issues as a political wedge to bolster their own positions.”

And “in sub-Saharan Africa and Latin America, lesbians and transgender persons face incredibly high rates of violence and rape.”

Given this ongoing violence and discrimination, he said, “it’s no surprise that LGBTI individuals are fleeing their homes and their countries to avoid imprisonment, harassment, persecution, and at times, an almost certain death,” as is the case in places under Islamic State control.

Berry is tasked with helping countries coordinate U.S. strategy on rights for the LGBT community, as well as to highlight such issues around the world.