Norvège Anders Breivik, un homosexuel latent, selon ses ex-amis

Cités comme témoins, deux des anciens camarades de l’auteur des tueries d’Oslo et d’Utøya ont décrit un garçon dépressif, peut-être à cause d’une orientation sexuelle non assumée.

 

Le procès d’Anders Behring Breivik a abordé hier la vie privée du terroriste d’extrême droite. Trois de ses anciens amis ont défilé à la barre pour décrire sa personnalité du futur assassin de 77 personnes. Les témoins ont tous insisté sur la période de 2006, quand Breivik est retourné habiter chez sa mère afin de se consacrer au jeu en ligne «World of Warcraft» et à l’écriture de son «manifeste». Un moment où le jeune homme, alors âgé de 27 ans, s’est mis à couper les ponts avec ses anciennes connaissances.

 

L’un d’eux s’est rappelé l’avoir trouvé «très futile. Il était obsédé par son apparence. Il était un peu féminin dans sa manière d’être.» Breivik se poudrait le visage et se proclamait volontiers comme adepte de la mode «métrosexuelle», à l’instar d’un David Beckham. Pour cet ex-camarade, Breivik manifestait une homosexualité latente. Une hypothèse corroborée par une ancienne amie qui note que sa vie était «tombée en miettes» après l’échec de projets professionnels et amoureux. Il avait notamment echoué à nouer une relation avec une femme rencontrée sur internet. «C’était sans doute sa dernière tentative de sortir avec une fille, comme les autres garçons», a relevé le deuxième témoin.

 

«Couverture parfaite»

Le principal enjeu du procès est de déterminer si le tueur est psychologiquement responsable de ses actes, ce que Breivik lui-même défend. A ce titre, le tueur a souligné hier qu’il ne s’était «jamais senti dépressif de sa vie». En revanche, il n’a apporté aucun commentaire aux allusions faites à son homosexualité présumée. Dans son «manifeste», le militant d’extrême droite autoproclamé avait fait allusion aux rumeurs courant sur son compte. Sans doute pour donner le change, il avait suggéré que «passer pour un gay» était une «couverture parfaite» pour mener à bien son projet sans éveiller de soupçons.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

source:http://360.ch/blog/magazine/2012/05/pour-ses-ex-amis-breivik-etait-un-homosexuel-latent/