Meurtre d’un jeune gay à Nîmes en 2011 : 10 personnes interpellées

Les policiers du Raid, du GIPN et du SRPJ de Montpellier ont procédé à une série d’arrestations ce mardi matin notamment dans des immeubles des quartiers de Pissevin et de Valdegour de Nîmes. 10 personnes sont entendues au sujet du meurtre d’un jeune homme, retrouvé enterré dans la garrigue nîmoise, en juillet 2011.

Dix  personnes sont actuellement entendues pour les nécessités d’une enquête liée à un meurtre perpétré voici deux ans. Un jeune gay de Nîmes avait été retrouvé enterré dans la garrigue nîmoise le 3 juillet 2011 après avoir disparu durant la feria de Pentecôte.

Ce mardi matin dès l’aube à Nîmes, les policiers d’élite du Raid, du groupement d’intervention de la police nationale (GIPN), de la  PJ de Montpellier ont organisé une vaste opération d’arrestations notamment dans les quartiers Pissevin et Valdegour. Près de 130 policiers ont participé à ce dispositif d’interpellations.

Mystérieusement enterré dans la garrigue

Habitant du quartier Pissevin, le trentenaire avait disparu dans la nuit du 10 juin 2011. Il n’avait plus donné signe de vie. Son corps avait été découvert mystérieusement enterré dans la garrigue nîmoise.

L’enquête avait été confiée à l’antenne nîmoise du service régional de police judiciaire (SRPJ) de Montpellier qui avait multiplié les investigations depuis la découverte du cadavre, dans la soirée du 3 juillet.

10 personnes interrogées

Depuis les faits, un magistrat instructeur (au départ la juge d’instruction Michèle Nesme) de Nîmes avait ordonné de nombreux actes d’enquête. Ce matin, dix personnes environ ont été interpellées et placées en garde à vue  pour les nécessités de l’enquête et manifestement en tant que témoins. Elles sont actuellement interrogées dans les locaux du SRPJ.

Courant traditionaliste de l’islam

De source non confirmée officiellement, les  personnes entendues dans le cadre de ce dossier appartiendraient à une mouvance pouvant relever d’un courant traditionaliste voire radical de l’islam.

Toute personne est présumée innocente tant que justice n’a pas été rendue définitivement.

midilibre.fr