Les Oublié-e-s de la mémoire : Cérémonie d’Hommage aux victimes de LGBT-phobies dans le cadre de l’IDAHOT2016

Le 4 janvier 1750, Bruno Lenoir et Jean Diot étaient arrêtés avant d’être condamnés à mort, pour être exécutés quelques mois plus tard. La sentence, rendue le 27 mai, sera la dernière affaire connue de répression judiciaire de l’homosexualité per se, c’est-à-dire non compliquée de violence ou de pédophilie, en France.

« Nous ne pouvons pas oublier la souffrance que subirent ceux qui n’avaient pas commis d’autre crime que celui d’aimer, ni nier les persécutions dont ils furent la cible. Nous ne pouvons pas non plus nous détourner des chiffres terribles révélant que l’homosexualité est encore considérée comme un crime ou un délit dans près de 80 Etats, et demeure passible de la peine de mort dans 11 d’entre eux, » déclarait Anne Hidalgo en dévoilant en octobre 2014, la plaque honorant la mémoire du couple. Elle se trouve à l’angle des rues Montorgueil et Bachaumont, à l’endroit même où les deux hommes furent arrêtés.