Enquête antiterroriste : Des ‪‎djihadistes‬ ‪homosexuels‬ dans les rangs de ‪‎Daesh‬

>> Shunned gay Muslim men ‘are being driven into arms of Isis’

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C’est ce que révèle ce mardi le journal britannique The Times, dans le cadre d’une enquête antiterroriste menée en Syrie, au cours de laquelle des experts sont tombés sur des messages “intimes”, échangés entre combattants.

Ils y auraient été envoyés de force depuis l’Angleterre par des communautés intégristes, et seraient ainsi plusieurs à se fondre dans les rangs très bien organisés des combattants de l’Etat Islamique.

La probabilité est forte, en effet, pour que des communautés intégristes, basées au Royaume-Uni, ayant détecté l’homosexualité de leurs fidèles, aient décidé de les envoyer de force à l’échafaud.

Car ces djihadistes homosexuels risquent gros, Daech n’étant pas exactement le mouvement le plus gay-friendly du monde. En fait, si leur sexualité était mise au jour, ces combattants seraient très probablement considérés comme des criminels et sommairement exécutés.

La Hisbah, la police religieuse ralliée à l’État Islamique, a déjà montré par ailleurs son aversion pour toute forme d’attirance entre personnes de même sexe.

Sa spécialité ? Piéger les homosexuels en leur proposant des rendez-vous galants, avant de les kidnapper puis de les lapider ou de les jeter du toit d’un immeuble, le but avoué étant d’éliminer chaque gay d’Irak, de Syrie et de Libye. Nul doute que cette haute autorité de la morale serait un peu chiffonnée de voir dans ses propres rangs ceux-là même qu’elle considère comme une abomination.

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>> A British jihadist fighting in Syria has ­exchanged intimate, homosexual messages with other male terrorist ­suspects, The Times has learnt.

Police sources said that the evidence of “highly charged same-sex relationships” would likely result in his death if uncovered by his fellow jihadists, who consider homosexuality a sin.
The messages, exchanged with other British suspects and uncovered during a counter-terrorism investigation, make it clear that they have ­feelings ­beyond what one source called “strong heterosexual bonding”.

Avec metronews