Une histoire d’homophobie ?!

Nous avons reçu un témoignage assez triste. Nous avons pensé que le publier sous forme d’article serait plus approprié plutôt que de tremper dans des mauvaises franchises, types “Confessions intimes”. Nous espérons que ça pourra également vous aider.

Bertrand Guevork, 45 ans, ne peut plus voir sa fille. Malgré une procédure qui lui a donné raison, “Isabelle”, 15 ans, vient de lui déclarer qu’elle ne veut pas d’un père “homo”!

En effet, Bertrand est gay. Mais, il a décidé, pendant toute l’enfance de sa fille, de ne pas manifester son orientation, voire même d’oublier toute éventualité de vie de couple. On pourrait penser qu’il lui aura sacrifié une grande partie de ses ambitions physiques, mais il se trouve que Bertrand n’a pas eu un passé facile ou glorieux.
Placé de familles en foyers d’accueil puisque rejeté par une “maman” difficile, il finit par rencontrer “celle” qui deviendra sa femme. Bertrand devine que son penchant et tout autre, mais il a trouvé là, une personne qui semble tenir à lui. Et, comme il n’y a qu’un simple pas de l’amitié à l’amour, le jeune homme va tenter l’offre du destin. Il en découle une belle petite fille que Bertrand va défendre en dépit de tout. Il veut lui donner une véritable “vie”.

Cependant, il n’en est pas moins “gay”. Alors, par honnêteté envers son “épouse”, il lui dévoile ses pensées, et ils divorcent à l’amiable. Pour l’amour et pour la suite. Ils restent les meilleurs amis du monde.
Il travaille, assure  les déboires de l’avenir, mais tandis que la jeune enfant grandit, Bertrand se demande s’il a vraiment fait le bon choix!!! Devait-il ou pas “omettre” de lui parler également de son homosexualité ?
Mais les parents ne doivent-ils pas non plus garder une part de “secrets”, ce droit légitime de pouvoir choisir ce que “son enfant” doit savoir ou pas ? Et pourquoi afficher son orientation ? Les autres le font-ils ?

Beaucoup de questions et de solitude, et depuis, Bertrand s’est engagé dans une forme de soutien et d’aide aux victimes de violences notamment “homophobes”. Et pendant ses maigres moments de liberté il s’engage également sur le terrain. Il finit ainsi par rencontrer des amis, et cette “instance d’aspiration à une égalité pour tous” intervient malheureusement de plus en plus dans sa vie privée.
Il aura la malchance de tomber amoureux. Bien entendu au début tout va, mais ensuite, profitant d’une remontrance verbale assez facile, Isabelle se rebelle et exige de rentrer chez sa mère.
Les jours suivants c’est un silence radio, jusqu’à ce que son ex-épouse tente de forcer son appartement pour “récupérer les affaires d’Isabelle”. Plutôt que de porter plainte, il essaie de la contacter mais elle ne répond plus et il apprend qu’elle s’est faite licenciée de son travail. Et, oui, les deux ont également le même patron. Alors évidemment des rumeurs courent. Son patron lui signifie que son ex-femme a lâché pas mal de “saloperies”, et qu’elle tentait précédemment de récolter des informations pour le faire plonger.
Le faire plonger ? Mais dans et pour quoi ?
Et bien, parce qu’il est gay pardi, et un gay, ça cache forcément des “saloperies” !
On aurait pensé à une crise d’adolescence qui dérive mais depuis des années, l’ex-meilleure amie de Bertrand, la mère de sa fille, n’arrêtait pas de “farcir” la tête d’Isabelle, d’idées obscures sur les homos. Lorsque le père a ramené son premier amoureux à la maison, l’adolescente a dérapé et pris tous les “maux” de sa mère pour “crédibles” et imputables à l’orientation “divergente” de son papa…

Bien malgré les résultats de la procédure qui précise que Monsieur Guevork n’est “accusé” de rien sinon d’être gay, et malgré toute l’intensité de la passion qui l’anime pour sa fille… la suite reste pire ! Ses amis l’ont quelque peu abandonné. Bertrand est devenu moins drôle. Les responsabilités l’ont anéanties. Et l’ensemble de ses investissements face à toutes les diffamations déversées se sont envolées.

“Il est bien difficile de grandir ou vieillir, surtout lorsqu’on est homo.  Trop de conscience vous rend infréquentable. Je pensais qu’être hétéro me rendrait plus heureux, mais dans tous les cas, on me refuse une vie de famille. On se demande pourquoi continuer…”