@_LeRefuge : Un toit contre l’homophobie

Hébergement d’urgence pour jeunes victimes d’homophobie familiale, le Refuge est le seul dispositif en France, conventionné par l’Etat et reconnu d’utilité publique, à proposer un hébergement temporaire et un accompagnement social et psychologique à des jeunes majeurs, garçons et filles, victimes d’homophobie et en rupture familiale

Les jeunes accompagnés éprouvent un mal-être important et présentent une dévalorisation de l’image qu’ils ont d’eux-mêmes.

Prises de risques, pensées suicidaires, dépendances, scarifications… sont autant de manifestations de ce mal-être.

La délégation toulousaine, qui vient de fêter sa première année d’existence, est en attente d’ici le mois de septembre 2013 de 3 appartements-relais mis à disposition par la mairie de Toulouse. L’équipe est uniquement composée de bénévoles, dont plusieurs travailleurs sociaux (éducateurs spécialisés, conseillers en économie sociale et familiale, psychologues et assistants de service social).

http://fr.ulule.com/contre-lhomophobie-1/

A ce jour, nous accompagnons 3 jeunes hébergés en structure hôtelière. Ces jeunes âgés de 18 à 25 ans sont dans une situation de grande fragilité.

Avec la fin du dispositif hivernal d’urgence, la délégation toulousaine se retrouve fragilisée et a besoin de poursuivre ce mode de prise en charge afin que ces 3 jeunes ne se retrouvent pas dehors dans quelques jours.

Un grand travail psychologique et social a été engagé par notre équipe éducative. Certains d’entre eux ont trouvé un travail ou une formation. Un retour à la rue serait catastrophique.

Aidez-nous à assurer le lien en attendant la mise à disposition des appartements-relais. La somme de 3000 euros représente 3 mois d’hébergement en hôtel pour ces 3 jeunes.

[youtube]http://youtu.be/xaWPcXwmVNc[/youtube]

A quoi va servir le financement ?

Grâce à votre soutien et votre générosité, notre projet a atteint ses objectifs.
Les 3 jeunes actuellement hébergés par l’association peuvent enfin se rassurer et attendre sereinement l’arrivée des appartements promis par la mairie de Toulouse. Ils savent que l’argent récolté leur garantit de ne pas se retrouver à la rue.
Aujourd’hui, toute l’équipe du Refuge se joint à eux pour vous adresser une nouvelle fois de chaleureux et sincères remerciements.

Toutefois, si ce challenge a été relevé, un nouveau défi vient se rajouter.
Actuellement, le nombre d’appels à l’aide de jeunes filles ou garçons victimes d’homophobie familiale ne cesse d’augmenter et vient rallonger notre liste d’attente. Aussi, nous comptons utiliser à bon escient les jours de collecte restants pour recueillir 1000 voire 2000 euros supplémentaires. Nous pourrions ainsi accueillir un quatrième voire cinquième jeune au sein de notre délégation.

Nous faisons donc une nouvelle fois appel à votre énergie et votre bienfaisance pour nous aider à communiquer et diffuser notre projet autour de vous et sur les réseaux sociaux.

Psychologue clinicien de métier, Serge Perrody, délégué  régional Midi Pyrénées du Refuge a été confronté à la souffrance des jeunes gays exclus de la cellule familiale.
« Comment réagir? J’ai pris connaissance sur le net d’une association à Montpellier qui proposait un hébergement temporaire et un accompagnement psychologique et social aux jeunes victimes d’homophobie : Le Refuge. Par la suite, je suis allé rencontrer leurs responsables. »

Il aura fallut un an et un travail énorme pour aboutir à « l’officialisation » de la délégation régionale Midi-Pyrénées du Refuge. « Actuellement, nous sommes vingtaine de membres actifs dont plusieurs travailleurs sociaux pour accueillir et suivre 3-4 jeunes sur des périodes de 1 à 6 mois. En attendant d’avoir les logements mis à disposition par la ville de Toulouse, les jeunes sont logés en hébergement hôtelier. »

La prise en charge du jeune repose sur un contrat : « celui-ci doit accepter le suivi par un psychologue, durant trois-quatre heures par semaine, et un accompagnement par une conseillère en économie sociale et familiale.»

Objectifs : établir un état des lieux de la personne sur les plans de la santé, du travail ou de la formation, du transport, du logement et « des nécessités de la vie quotidienne, comme la nourriture ou les vêtements ».

« Seule association LGBT d’utilité publique autorisée à l’hébergement d’urgence », l’antenne toulousaine souhaite plus que jamais monter son propre foyer d’accueil. « Comme une maison pour eux afin qu’ils retrouvent des repères. » À défaut d’amour de leurs parents…

Pour suivre notre actualité : www.le-refuge.org