Plus de 16.000 participants, selon les organisateurs, ont défilé joyeusement et sans incident ce samedi 9 juillet pendant plus de deux heures, en direction des quais de Saône, pour la 21e Pride de Lyon.
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A mi-parcours, les marcheurs ont organisé un “die-in”, pour symboliser “l’enterrement des promesses de campagne non tenues de François Hollande : procréation médicalement assistée pour toutes et changement d’état civil libre, gratuit et sans condition pour les transidentitaires… On lui rappelle qu’il a moins d’un an pour agir”, a expliqué à l’AFP Charly Malbouyres, secrétaire de l’association Lesbian Gay Pride (LGP) de Lyon.
“On marche aussi pour ceux qui ne peuvent plus marcher”, a-t-il ajouté, en référence aux victimes de la tuerie homophobe d’Orlando, le 12 juin dernier, et aux homosexuels et lesbiennes de Turquie notamment “où la gay pride a été interdite cette année”.
Autre amertume, cette fois par rapport à la Région Auvergne-Rhône-Alpes : le refus du versement par le nouvel exécutif régional des subventions pourtant votées avant les élections de la fin 2015. Refus qui entraîne certaines d’entre-elles dans des situations d’intense fragilité.
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Dans le cortège, Elena et David, âgés tous deux de 17 ans, participaient à leur “première gay pride”. “J’ai toujours voulu la faire, et c’était important aujourd’hui de venir vis-à-vis des victimes d’Orlando”, a expliqué la jeune fille, originaire de l’Ain.
David, lui, avait “hésité à venir, à cause justement de la tuerie et des risques”, mais n’a finalement pas regretté le déplacement car il “aime bien l’ambiance”.