Les promesses de réformes anti-LGBT+ du parti du sionisme religieux, autre vainqueur des législatives en Israël

A l’issue des élections israéliennes qui se sont déroulées ce mardi 1er novembre, le nationaliste Benyamin Nétanyahou, ancien chef du gouvernement, a repris le pouvoir, à la tête d’un bloc religieux et d’extrême droite, dont le parti ultra-nationaliste HaTzionout HaDatit et sa composante LGBTphobe, Noam, troisième du scrutin, avec 14 sièges sur les 120 que compte la Knesset (le Parlement). Un partenaire qui s’annonce donc crucial au sein de sa coalition et promet de « ramener l’ordre dans l’espace public » avec de grandes réformes pour la communauté LGBT+, sur la défensive désormais.

Suppression de la Pride de Jérusalem, qui rassemble depuis vingt ans des milliers participants dans la capitale. « Indépendamment de la question des fiertés, il ne devrait pas y avoir de défilés de personnes marchant dans la rue nues ou à moitié nues » estiment les députés du parti, Avi Maoz notamment, président de Noam, en scène depuis 2019.

Il souhaite en outre, dans ses exigences, revenir sur « la prise en charge des médicaments utilisés dans les processus de changement de sexe », ainsi que les dons de sang « qui ne seraient plus autorisés pour les homosexuels ». A la radio, ce jeudi 3 novembre, évoquant la Marche des Fiertés toujours, l’élu s’est de nouveau insurgé d’une « provocation offensante » et propose aussi de lever le veto du ministère de la Santé sur les « thérapies de conversion », afin de « donner des conseils psychologiques à ceux qui ne veulent pas être gay ».

Rappelons que ces pratiques sont sans fondement scientifiques, dangereuses, et contestées par les autorités sanitaires et principales organisations de santé de par le monde.