« Les garçons ne portent pas de robe de princesse ! », le Britannique Lewis Hamilton fustigeant son neveu (VIDEO)

Le champion de Formule 1 Lewis Hamilton a présenté ses plus « sincères excuses », ce 26 décembre, après avoir « ironisé » sur son neveu qui avait choisi une robe de princesse pour noël. Il avait partagé une vidéo de l’enfant sur les réseaux, « triste » de le voir ainsi accoutré.

« Pourquoi est-ce que tu as demandé cette robe ? C’est ça que tu voulais ? », lui lance-t-il, sous le sapin, avant de s’écrier brusquement, « les garçons ne portent pas  de robe de princesse ! », tandis que son neveu se couvre les oreilles.

Les réactions n’ont pas tardé, fustigeant des « propos inappropriés », comme l’a également regretté le quadruple champion, qui assure n’avoir eu toutefois « aucune intention de heurter qui que ce soit ».

« J’ai toujours défendu les libertés de chacun à vivre comme il le souhaite et j’espère que vous me pardonnerez pour cette erreur de jugement et mon comportement. Je réalise qu’il est tout à fait inacceptable de marginaliser quelqu’un, en fondant dans les stéréotypes, peu importe vos origines. J’aime que mon neveu se sente libre de s’exprimer », a-t-il ajouté.

Sur les réseaux, les plus opportunistes ont saisi l’occasion pour nous qualifier de « contre nature », « décérébrés », « exhibitionnistes de nos sexualités », que nous souhaiterions « imposer » aux enfants… Espérons que les plus de 5 millions d’abonnés du champion en prennent note. Il est simple d’ironiser mais les conséquences sont désastreuses. Il aurait fallu y réfléchir avant de « plaisanter ».

Rappelons que 40% des adolescents LGBTQ ont « sérieusement envisagé » de se suicider, selon une récente étude américaine, en raison notamment de ces moqueries. 34,9% l’ont planifié et 24,9%, tenté de le faire au cours de l’année qui a précédé l’enquête. Comparativement, 14,8% des adolescents hétérosexuels ont eu des pensées suicidaires, 11,9% prévu de mettre fin à leurs jours, contre 6,3% qui auront tenté de passer à l’acte. Les chercheurs ont de nouveau martelé l’urgence d’« une prise de conscience générale ».

Anne V. Besnard
stophomophobie.com