La Russie forcée de modifier le texte de la trêve olympique

Tous les deux ans, les Nations Unies adoptent une résolution appelée “la trêve olympique”, habituellement adoptée après peu de débats.

Cette année pourtant, dans le cadre de la polémique liée aux lois “anti-gays”, les discussions ont été âpres et ont duré plusieurs semaines : la version initiale proposée par la Russie incluait en effet les personnes d’âge, sexe, capacité physique, religion, race, ou statut social différents omettant de parler des différentes orientations sexuelles.

Les représentants du monde entier aux Nations Unies ont passé des semaines à négocier avec les autorités russes pour que le texte de la trêve olympique prenne également en compte les personnes homosexuelles.

Un compromis a finalement été trouvé : la version finale du texte de la trêve devrait annoncer promouvoir l’intégration sociale sans aucune discrimination d’aucune sorte.

La trêve olympique est purement symbolique, et n’a jamais jusqu’ici spécifiquement parlé des homosexuels. Mais de nombreux pays souhaitent créer un précédent à l’occasion de ces Jeux, dans ce contexte où l’attention du monde entier est focalisée sur la question de la loi interdisant la propagande des relations sexuelles non traditionnelles.

La résolution sur la trêve olympique devrait être votée par les Nations Unies dans les prochaines semaines.
Nos actions finissent donc par avoir des répercussions. Continuons : on ne lâche rien, au contraire.

Nous mis en place une pétition adressée à tous les principaux partenaires et fournisseurs des J.O. pour les inviter à dénoncer les conséquences des lois russes, la répression homophobe et cesser leur sponsoring : http://www.change.org/fr/pétitions/partenaires-et-fournisseurs-des-j-o-de-sotchi-dénoncez-les-conséquences-des-lois-contre-la-propagande-gay-en-russie

Plus le nombre de noms recueillis sera élevé, plus la probabilité d’une action contre les lois homophobes russes, de la part du Comité international Olympique grandira, c’est pourquoi il est important de signer et de faire circuler les pétitions sans modération.

Source : [NYTimes (Etats Unis, anglais)]
Avec http://actu-lambda.fr