Journées de retrait de l’école : délires et désinformation

L’Inter-LGBT condamne les propos délirants du mouvement « JRE » qui incite les parents à ne pas envoyer leurs enfants à l’école les vendredi 24 et lundi 27 janvier. Ainsi l’Inter-LGBT appelle le ministère à faire preuve de fermeté et à ne pas faiblir dans sa volonté de lutter contre les LGBT-phobies et les stéréotypes de genre.

Ce mouvement, initié par Farida Belghoul, proche de Dieudonné, de Soral, et de son mouvement « égalité et réconciliation » appelle les parents à créer des comités locaux de retrait de l’école un jour par mois, et à ne pas y envoyer leurs enfants les vendredi 24 ou lundi 27/01.

Des tracts et des sms nauséabonds sont ainsi diffusés, sous prétexte que « l’éducation sexuelle prévue en 2014 en maternelle avec démonstration et apprentissage de la masturbation dès la crèche.. »

Ajoutant au traditionnel délire antisémite et complot franc-maçon, adossé à une vision très naturaliste des sexes, -la femme portant ainsi « naturellement » une robe-, l’initiatrice du mouvement explique déceler un sombre complot LGBT qui menace l’avenir des enfants, en particulier celui des petits garçons.

Toutes les contre-vérités et les délires les plus fulgurants sont là. Le lobby LGBT armé de la théorie du genre veut couper le pénis des petits garçons, l’homosexualité est « dégradante », les familles de couples de même sexe, des « impostures ». Le lobby LGBT s’est emparé de l’éducation sexuelle afin que tous les élèves deviennent homosexuels. Elle pense qu’à la devise « Liberté Égalité Fraternité » le ministère est en train de lui substituer « Illettré, Athée, LGBT »…

L’Inter-LGBT rappelle que chaque semaine, des élèves sont victimes de LGBTphobies, que des élèves, en raison de leur orientation sexuelle réelle ou supposée, sont victimes de violences, que certaines et certains quittent l’école, ou même se suicident, en raison de LGBT-phobies. Il n’y a pas de théorie du genre ni de complot, simplement des stéréotypes de genre qui doivent être combattus, pour que chaque élève, fille ou garçon, hétéro, LGBT, puisse construire sereinement son avenir au sein de l’école.

L’Inter-LGBT condamne ces propos délirants et s’inquiète de l’écho et des retentissements que peuvent avoir de tels propos sur des familles et des élèves en difficulté, surtout de la part de quelqu’un qui, même en disponibilité, fait toujours partie du corps enseignant. L’Inter-LGBT appelle le ministère à faire preuve de fermeté face à ce genre de comportements, et à ne pas faiblir dans sa volonté de lutter contre les LGBT-phobies et les stéréotypes de genre.

Florian Baratte et Olivier Lelarge, porte-parole de l’inter-LGBT en charge des questions Education

Pour toute question, demande de visuels ou d’interview avec un-e porte-parole de l’Inter-LGBT, n’hésitez pas à vous adresser au service de presse.

Contact presse Aurore Foursy – presse@inter-lgbt.org – 07 71 08 68 45

>> Nous avions également averti le gouvernement de ces hérésies le 7 janvier dernier :

@ChTaubira @najatvb @Vincent_Peillon #Endoctrinement #théoriedugenre : Les enfants n’appartiennent pas à leurs parents, ils appartiennent à l’Etat ??? Voici le tract qui va, avec retrouvé également sur des pages avec le texte : “Un site incontournable, une initiative indispensable pour ceux qui ne veulent pas voir nos enfants devenir des produits en location ou a l’achat utilisés puis jetés par nos élites pédophiles.” De quel site ils parlent, celui-ci : http://jre2014.fr/ signé de Farida Belghoul

PROTEGEONS LA PUDEUR ET L’INTEGRITE DE NOS ENFANTS

Farida Belghoul lance une action nationale
pour l’interdiction du gender à l’école

Laurence Rossignol, sénatrice PS, déclarait le 5 avril 2013, sur le plateau de l’émission « Ce soir ou jamais » :

Les enfants n’appartiennent pas à leurs parents, ils appartiennent à l’Etat.

Affirmation hallucinante qui va totalement à l’encontre de la Déclaration des Droits de l’Homme dont la sénatrice se réclame par ailleurs et qui stipule à l’article 26.3 :

Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants.

L’heure est grave…

Le ministre de l’Education Nationale, Vincent Peillon, sur les traces de son prédécesseur Luc Châtel, veut généraliser et officialiser l’enseignement de la « théorie du genre » dans les écoles publiques et privées sous contrat à partir de la rentrée 2014.

Vincent Peillon nie totalement l’existence de ce prétendu projet pédagogique. Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits des femmes et porte-parole du gouvernement, prétend elle aussi que la « théorie du genre » n’existe pas.

En réalité, cette théorie contre-nature, sous des formes diverses, intègrera définitivement les programmes officiels de l’Education Nationale à partir de la rentrée 2014 avec la complicité de plusieurs syndicats enseignants.

Des centaines d’écoliers sont déjà victimes de ces programmes à titre expérimental.

Sous couvert de « lutter pour l’égalité et contre les discriminations homophobes », l’Education Nationale considère que ces questions sont des priorités. C’est pourquoi désormais enseignants et militants LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels, Transsexuels) abordent en classe l’homosexualité, la bisexualité et la transsexualité.

La pudeur et l’intégrité de nos enfants sont profondément attaquées par « la théorie du genre ».

Cette théorie prétend que nous ne naissons pas homme ou femme mais que nous le devenons à cause des pressions sociales. A leurs yeux, c’est la société qui « construirait » le genre masculin ou le genre féminin, la nature n’y serait pour rien.

Cette théorie dissocie ainsi notre corps sexué de notre identité de genre. Un homme qui se sent femme est du « genre féminin » peu importe son sexe… Une femme qui se perçoit homme est du « genre masculin » indépendamment de son corps. Pour les tenants de la « théorie du genre », on peut être par exemple de sexe masculin et de genre féminin ! Ce ne serait au fond qu’une question de choix personnel !

Toutes les institutions sont touchées. Même l’école ! Surtout l’école ! Le pouvoir actuel prévoit de véritablement rééduquer nos enfants en les « arrachant au déterminisme familial » c’est-à-dire à leurs parents.

D’ores et déjà, des militants du lobby LGBT s’invitent en classe et font la leçon à nos enfants qui sont accusés d’être porteurs de stéréotypes de genre.

Que sont ces « stéréotypes de genre » ? Ce sont les réactions ou les penchants naturels de nos garçons et de nos filles. Si une fille aime jouer à la poupée, pour le lobby LGBT c’est un stéréotype de genre qu’il faut combattre en la conduisant plutôt à jouer aux petites voitures. Si un garçon veut jouer aux petites voitures, le lobby LGBT l’incitera alors à jouer à la poupée.

Les collégiens et les lycéens eux-mêmes sont encouragés à douter de leur identité sexuelle sous prétexte qu’ils doivent être libres d’user de leur corps. Ainsi, pour les inciter à explorer de nouvelles pratiques sexuelles, l’école les dirige vers la Ligne Azur, numéro de téléphone et site Internet à destination des adolescents, pour parler d’homosexualité, de bisexualité et de transsexualité… Allez voir ce site recommandé à nos enfants…

www.ligneazur.org

L’Education Nationale entend mettre les parents devant le fait accompli.

Nous, Pères et Mères, sommes ainsi déclarés incompétents pour éduquer nos propres enfants. L’Etat veut s’en charger à notre place. Allons-nous accepter que l’école nous dépossède de ce qui nous appartient en premier lieu, à savoir l’éducation ? Nous devons protéger nos enfants. Coûte que coûte.
POUR LE RETOUR D’UN MINISTERE DE L’INSTRUCTION PUBLIQUE

En 1932, le passage du Ministère de l’Instruction Publique au Ministère de l’Education Nationale n’a pas été qu’un simple changement de nom. Il s’est agi d’élargir dangereusement les prérogatives de l’Etat. Au point qu’aujourdhui ce dernier se mêle de la sexualité des enfants et même de traiter de la fameuse question de « l’orientation sexuelle » à l’école !

Au moyen d’un ministère de l’Education Nationale, l’Etat empiéte sur le rôle des parents et, à terme, les supplante. La vocation de JRE 2014 est de redonner aux enfants et leur père et leur mère, leurs parents.

C’est la raison pour laquelle nous estimons que la restauration d’un ministère de l’Instruction Publique doit s’ajouter à l’interdiction de l’idéologie du genre à l’école.
UNE ACTION NATIONALE POUR SAUVER NOS ENFANTS

Le gouvernement a méprisé totalement nos manifestations et nos pétitions lorsque nous avons fait la lumière sur ce projet qui vise à déstabiliser la famille et la société tout entière. Il nous a ignorés, humiliés.

Aujourd’hui, il nous faut donc envisager une action inédite qui touche le cœur du système : une journée sans école par mois pour montrer au ministre de l’Education Nationale que l’éducation de nos enfants nous appartient, n’en déplaise à Laurence Rossignol.

JOURNEE DE RETRAIT DE L’ECOLE
POUR L’INTERDICTION DE LA THEORIE DU GENRE DANS TOUS LES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES

A partir de janvier 2014, retirons nos enfants de l’école un jour par mois : choisissez ce jour en concertation avec le comité local dont vous dépendez sans prévenir les enseignants. Vous justifierez l’absence de votre enfant le lendemain par le motif suivant : journée de retrait de l’école pour l’interdiction de la théorie du genre dans tous les établissements scolaires.

Ce symbole est fort : il dit clairement que nous sommes prêts à tout pour empêcher l’Education Nationale de désorienter, de traumatiser et de déstructurer nos enfants.

Organisons-nous pour faire de cette journée un moment privilégié entre parents et enfants, entre voisins, entre amis : libre à nous de concevoir maintes activités en ce jour de retrait ! En se regroupant, tout est envisageable : spectacles pour enfants, sorties, rencontres, débats, ateliers créatifs…

Le gouvernement ne nous laisse pas le choix avec l’introduction à notre insu de la « théorie du genre » en classe : en retirant nos enfants de l’école une journée par mois, nous affirmons nos droits fondamentaux et nous passons à la vitesse supérieure.

Nous, Pères et Mères, sommes les garants de l’innocence de nos enfants. Leur pudeur et leur intégrité sont leurs biens les plus précieux.
Nous, Pères et Mères, sommes les protecteurs de nos enfants. Nous en sommes les seuls responsables.
Nous, Pères et Mères, sommes les authentiques éducateurs de nos enfants, seuls légitimes à décider pour eux en attendant leur maturité.
Nous, Pères et Mères, aimons nos enfants et nous nous sacrifions chaque jour pour eux.
Nous, Pères et Mères, organisons une Journée de Retrait de l’Ecole (J.R.E.) une fois par mois pour sauver nos enfants.

Farida Belghoul
Pour le Comité National J.R.E.
18 décembre 2013

>> Pour lire la suite de ces horreurs : http://jre2014.fr/