Voyez-vous beaucoup de personnages homosexuels dans les films américains?

>> Movie studios lag severely behind TV in lesbian, gay and bisexual representation, GLAAD study finds

Loin d’être aussi gay-friendly que les séries télévisées, les homos sont peut présents dans les films grands public produits à Hollywood. Quand des personnages LGBT sont inclus dans l’histoire, Glaad démontre qu’ils sont souvent insignifiants et régulièrement caricaturaux.

L’ONG dresse le troisième bilan de la diversité sexuelle à Hollywood. Le rapport dévoilé ce mercredi montre une légère amélioration dans la visibilité des personnes LGBT (lesbiennes, gays, bis, trans) dans les productions des majors. Mais pas de révolution non plus.

Sur les 114 films diffusés par les majors américaines en 2014, 20 (soir 17,5%) incluaient un ou plusieurs personnages LGBT selon le Studio Responsibility Index de Glaad. C’est un peu mieux que l’année précédente où 17 des 102 films proposés au public (soit 16,7%) montraient la diversité sexuelle. Petite évolution au niveau de la diversité ethnique de ces personnages de fiction: 32% ne sont pas blancs, contre 24% l’année précédente.

Ce n’est pas parce qu’il y a davantage de personnages LGBT que les personnes LGBT sont mieux représentées, dénonce l’ONG. Glaad s’appuie sur les chiffres de son dernier rapport: 65% de ces personnages sont des hommes gays, 30% des hommes et femmes bisexuels et seulement 10% des lesbiennes. Aucun personnage transgenre.

Rôles secondaires et stéréotypés

“Les personnages LGBT sont encore rares, souvent sans importance et parfois réduits à de laides caricatures utilisées pour mettre en place des blagues cruelles ou de perpétuer les stéréotypes offensifs et irréfléchis”, dénonce dans le Hollywood Reporter présidente de l’ONG, Sarah Kate Ellis. Exemple: le personnage interprété par Jennifer Aniston dans Comment tuer son boss 2 qui représente “l’un des pires stéréotypes à propos des personnes bisexuelles.”

Voyez-vous-beaucoup-de-personnages-homosexuels-dans-les-films-américainsDes personnages LGBT sont inclus dans vingt films mais dans dix d’entre eux, ils sont présents moins de 5 minutes à l’antenne et dans trois cas, entre 5 et 10 minutes, précise le rapport. Qui plus est, certains personnages ne seraient pas explicitement homosexuels, comme dans How to Train Your Dragon 2 et The Expendables 3.

L’ONG, qui récompense chaque année les œuvres, médias et personnalités pour leur rôle dans la représentation de la communauté LGBT à travers les Glaad Media Awards, met en avant les films Jersey Boys, This Is Where I Leave You et Tammy avec Susan Sarandon, qui ont “la particularité de proposer d’importants personnages qui sont ouvertement et sans aucune honte présentés comme LGBT.”

Peu de films d’action incluant des personnages LGBT

Concrètement, peu de films d’action comportent des personnages homos, bis ou transgenres. Ils sont 6,5% à inclure des personnages LGBT, contre 42,1% des comédies, 23,1% des films d’animation, 18,2% des drames et aucun des trois documentaires produits par ces grands studios. Or, les films d’action s’exportent particulièrement bien.

L’influence de Hollywood à travers le monde

Le Studio Responsibility Index de Glaad prend en compte les films des sept plus importantes productions américaines, celles qui proposent des œuvres très grand public. Celles qui ont le plus de visibilité dans les foyers américains mais aussi à l’étranger.

“Glaad a travaillé avec de nombreuses associations au Moyen-Orient et en Asie, elles nous ont dit à maintes reprises que les films hollywoodiens ont une forte influence dans leur pays sur la représentation des personnes LGBT”, explique l’ONG dans le Studio Responsibility Index. “Les films que nous exportons ne doivent pas renforcer ce status quo dans ces endroits-là.”

En photo : Tammy. L’histoire de Melissa McCarthy qui fait un braquage dans un fast-food, et s’enfuit chez ses parents. Elle y retrouve sa grand-mère alcoolique. Ensemble, elles décident de prendre la route vers les chutes du Niagara.

>>  Hollywood’s depiction of lesbians, gay and bisexual characters isn’t exactly earning rave reviews.

The advocacy group GLAAD panned the movie industry in a new study released Wednesday, which found that only 17.5% of films from the major studios included a LGBT character.

Of the 114 releases from the seven major studios (Disney, Warner Bros., 20th Century Fox, Sony, Paramount, Universal and Lionsgate) in 2014, only 20 featured a lesbian, gay or bisexual character, according to the organization’s third-annual Studio Responsibility Index.

And of those 20, only 11 passed the so-called “Vito Russo Test,” named after the film historian who wrote “The Celluloid Closet” and which measures whether a film character is solely defined by his or her sexual identity.

 The findings were even worse for four arthouse studios affiliated with larger studios (Focus, Fox Searchlight, Roadside Attractions and Sony Pictures Classics): only five of 47 films were found to be inclusive.

“As television and streaming services continue to produce a remarkable breadth of diverse LGBT representations, we still struggle to find depictions anywhere near as authentic or meaningful in mainstream Hollywood film,” GLAAD president and CEO Sarah Kate Ellis said in a statement. “The industry continues to look increasingly out of touch by comparison.”

The numbers are still a slight improvement over from the 16.7% found to be inclusive in 2013.

 Warner Brothers, buoyed by the GLAAD Media Award-nominated “Tammy,” was the only studio to notch a “good” score.

Disney and Sony, on the other side of the spectrum, were tagged with “failing” grades.

Major thumbs down were given to “Horrible Bosses 2” — for the aggressive bisexuality hinted by Jennifer Aniston’s sex-addicted dentist — and “Exodus: Gods and Kings.”

 That Ridley Scott-directed drama had an offense of biblical proportions, according to the study, including a gay slave driver who “is quickly shown to be overtly effeminate, vain, greedy, inhumane, and duplicitous.”

There were exactly zero depictions of transgender characters on the big screen last year — a gap made more glaring by the landmark year on television, courtesy of shows like “Orange Is the New Black” and “Transparent.”

avec bfmtv.com et nydailynews.com