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Qu’est-ce que l’homophobie ?

Toute manifestation, avouée ou non, de discrimination, d’exclusion ou de violence à l’encontre d’individus, de groupes ou de pratiques homosexuels ou perçus comme tels au motif de l’homosexualité.

Qu’est-ce qu’un acte homophobe ?

C’est refuser, dans les actes quotidiens, un droit, un bien, un service à une personne, homme ou femme, en raison de son homosexualité avérée ou supposée.

Un acte homophobe c’est aussi…

L’agression physique, écrite ou verbale, la diffamation, à l’égard de personnes, hommes ou femmes, au seul motif d’une homosexualité vraie ou supposée. C’est également l’incitation à la haine, à la violence ou à la discrimination.
Télécharger la plaquette “L’homophobie” réalisée par SOS homophobie et disponible lors de nos interventions en milieu scolaire afin d’expliquer ce qu’est l’homophobie et comment elle se caractérise

Comment est-ce que ça se manifeste ?

Dans sa forme la plus violente, l’homophobie s’exprime par des violences physiques et peut dégénérer, de la bousculade, du passage à tabac, jusqu’au viol et même au meurtre.

Dans une forme plus quotidienne, elle se traduit par des réactions, avouées ou non, de rejet, d’exclusion : injures verbales ou écrites, moqueries, humiliations, harcèlements, refus de service, dégradations de biens et discriminations. Elle peut aussi se manifester par des formes de commisération, de dédain ou faire l’objet d’un tabou.

Elle se manifeste dans tous les domaines de la vie : famille, amis, entourage, voisinage, travail, collège, lycée, vie quotidienne, commerces, services, administrations, lieux publics…

Depuis 2003 et 2004, la loi française punit plus sévèrement les agressions et les insultes lorsqu’elles sont motivées par l’homophobie. Elles sont tout aussi répréhensibles pénalement que les comportements racistes ou antisémites.

Quelles sont ses conséquences ?

L’homophobie peut avoir des conséquences psychologiques, physiques et sociales dramatiques pour les personnes qui en sont victimes.

D’un point de vue  psychologique, les conséquences vont de la tristesse et du repli sur soi à l’inquiétude, l’angoisse, la dépression, voire à la tentative de suicide. Elles peuvent s’accompagner de différentes conduites à risque (alcool, drogues, rapports sexuels non protégés…).

Pour d’autres homosexuel-le-s, l’homophobie va au contraire susciter un sursaut de combativité qui les portera à affirmer leur orientation sexuelle et leur mode de vie.

D’un point de vue physique, les agressions peuvent engendrer de lourdes séquelles. Parfois même, les victimes n’y survivent pas.

D’un point de vue  social, l’homophobie peut aussi avoir des conséquences importantes et difficiles à gérer pour les personnes qui en sont l’objet, et ce dans différents domaines :

  • dans le monde du travail, l’homophobie se manifeste par le refus de promotion, la mise au placard, et parfois même le licenciement ;
  • dans la vie quotidienne, déménager ou changer d’établissement scolaire sont parfois les seules solutions permettant de fuir un quotidien insupportable ;
  • plus généralement dans la vie sociale, l’homophobie prend la forme du rejet, de l’incompréhension, de l’homosexuel-le ou trans.

(Source : www.sos-homophobie.org)

Homophobie intériorisée

Comme dit Daniel Borillo dans son Que sais-je ? sur l’homophobie, le fait que les gays et lesbiennes grandissent dans un monde généralement hostile aux homosexuels, et où il n’y a pas de modèles valorisés d’homosexualité, font qu’ils intériorisent la violence homophobe qui les entourent (injures, propos méprisants, condamnations morales, attitudes compassionnelles). Cette intériorisation de l’homophobie peut entraîner un sentiment de culpabilité, de honte, voire des dépressions ou des suicides (l’homophobie est l’une des principales causes de suicide chez les adolescents).

Agressions

Le meurtre – qu’il soit légalisé dans le cas de la peine de mort ou non – n’est pas la violence la plus répandue. Il faut compter au titre des violences dues à l’homophobie surtout les passages à tabac, voies de fait11, insultes, etc. D’autre part, l’injure homophobe est, en France, très commune, bien que souvent démotivée : des expressions comme pédé, tapette ou encore enculé sont fréquentes. Elles ne servent cependant pas nécessairement à injurier une personne soupçonnée d’homosexualité, et sont parfois même employées par des personnes elles-mêmes homosexuelles. Ces expressions véhiculent cependant inconsciemment l’homophobie, tout comme l’expression faire quelque chose en juif véhicule inconsciemment l’antisémitisme. Le terme enculé rappelle entre autres les condamnations à mort des homosexuels passifs à la fin de l’Empire romain (voir homosexualité dans l’Antiquité).

La peur de l’agression, verbale ou physique, est un trait partagé par nombre d’homosexuels, qui, le plus souvent, désertent les zones rurales afin de gagner la ville, où les populations sont plus ouvertes et moins agressives. Dans certaines villes de France, comme Paris (dans le quartier du Marais) ou Montpellier ou, au Canada, Montréal, à l’instar d’autres métropoles, il existe des communautés homosexuelles, s’inscrivant dans une aire géographique délimitée plutôt que véritablement dotées de valeurs communes. Les violences physiques à l’encontre des homosexuels n’en existent pas moins dans ces métropoles et sont parfois le fait de bandes urbaines. La presse écrite à destination d’un public majoritairement homosexuel, comme le mensuel français Têtu rend compte d’exactions, brimades et discriminations lorsque celles-ci surviennent.

>> Source Wikipedia

L’homophobie est l’hostilité, explicite ou implicite, mais violente et agressive envers des individus dont les préférences amoureuses ou sexuelles concernent des individus de même sexe.
Cette hostilité relèverait de la peur, de la haine, de l’aversion ou encore de la désapprobation intellectuelle intolérante envers l’homosexualité.
L’homophobie englobe donc les préjugés sur l’homosexualité, lorsqu’ils se traduisent par des attitudes violentes, et les discriminations (emploi, logement, services) envers les homosexuels.
« De même que la xénophobie, le racisme ou l’antisémitisme, l’homophobie paraît être une désignation de l’autre comme le mauvais contraire, inférieur ou anormal1. » L’homophobie peut aller jusqu’au meurtre ou, plus souvent, à la condamnation à mort institutionnalisée.

L’homophobie peut être de différentes natures : homophobie religieuse, homophobie clinique (en médecine, en particulier en psychiatrie, et en psychologie), homophobie anthropologique (au nom de la différenciation des sexes), homophobie idéologique (le nazisme, le stalinisme), et homophobie libérale, qui consiste à simplement tolérer les homosexuels tout en n’étant pas défavorable à leur discrimination.