Première plainte en France dans une affaire de GPA

Une association opposée à la gestation pour autrui (GPA) Les Juristes pour l’Enfance, dont l’objet social est officiellement “la défense de l’intérêt de l’enfant”, vient de déposer plainte contre X auprès du procureur de la République pour dénoncer “l’industrie” de la gestation pour autrui.

“Il s’agit de la première plainte, en France, dans une affaire de GPA”, fait valoir l’association, qui précise que “l’article 227-12 alinéa 3 du Code Pénal réprime le fait, dans un but lucratif, de s’entremettre entre une personne désireuse d’adopter un enfant et un parent désireux d’abandonner son enfant né ou à naître”.

>> Le site www.meres-porteuses.com donne tous les détails en français, des réunions d’information ont régulièrement lieu à Paris et la société américaine Extraordinary Conceptions fournit même une liste de gynécologues et d’avocats français à ses clients… «Le délit se déroulant bien sur le territoire français, il s’agit de mettre fin à deux violations, souligne Me Adeline Le Gouvello, avocate de l’association Les Juristes pour l’Enfance. Celle de la loi française, qui prohibe la gestation pour autrui (GPA), et celle du droit fondamental de l’enfant à connaître, dans la mesure du possible, son père et sa mère, droit garanti par la Convention internationale des droits de l’enfant».

Après avoir déposé, il y a quelques semaines, un recours devant le Conseil d’État contre la circulaire Taubira (facilitant l’obtention d’un certificat de nationalité française aux enfants nés à l’étranger de mère porteuse), l’association persévère dans son combat contre la GPA: les Juristes pour l’enfance, dont l’objet social est «la défense de l’intérêt de l’enfant», viennent de transmettre au procureur de la République «tous les éléments de preuve: vidéos de réunions, catalogue de mères porteuses, grilles tarifaires». «Il s’agit de la première plainte, en France, dans une affaire de GPA», fait valoir l’association, qui précise que «l’article 227-12 alinéa 3 du Code Pénal réprime le fait, dans un but lucratif, de s’entremettre entre une personne désireuse d’adopter un enfant et un parent désireux d’abandonner son enfant né ou à naître». Ce «délit d’entremise» est passible de deux ans de prison et de 30.000 € d’amende.

Voici le “Communiqué” que les groupuscules d’antis se partagent en grande émotion

>> Pour la première fois en France, une association de défense des enfants dépose plainte dans une affaire de Gestation Pour Autrui (GPA).

Des entreprises étrangères agissent sur le territoire français pour mettre en relation des couples avec des mères porteuses, dans le but de conclure des contrats de gestation pour autrui. C’est notamment le cas de la société américaine Extraordinary Conception, basée en Californie qui, depuis plusieurs années, vend ses services sur le territoire français, au mépris des lois de la République.

Les Juristes pour l’Enfance, dont l’objet social est la défense de l’intérêt de l’enfant, ont porté plainte en transmettant au Procureur de la République tous les éléments de preuve établissant les faits : vidéos de réunion à Paris, catalogue de mères porteuses, grilles tarifaires…

Il s’agit de mettre fin à deux violations :

– La violation de la loi française. La gestation pour autrui est prohibée par la loi, pour protéger tant les femmes que les enfants, et toute personne qui met en relation des personnes à cette fin se rend coupable du délit pénal d’entremise : l’article 227-12 alinéa 3 du Code Pénal réprime le fait, dans un but lucratif, de s’entremettre entre une personne désireuse d’adopter un enfant et un parent désireux d’abandonner son enfant née ou à naître.

– La violation du droit fondamental de l’enfant de connaître, dans la mesure du possible, son père et sa mère, et d’être éduqué par eux, droit garanti par la convention internationale des droits de l’enfant. Or, la GPA organise et planifie la violation de ce droit.

Le Conseil Constitutionnel a rappelé, en réponse au risque que des couples soient incités à recourir à l’étranger à la GPA en fraude à la loi française, qu’il appartient aux juridictions compétentes d’empêcher, de priver d’effet et, le cas échéant, de réprimer de telles pratiques (décision 2013-669 du 17 mai 2013).

Il est inacceptable que des entreprises violent la loi en toute impunité, avec un seul objectif : le profit. Car, sous couvert de prétendues bonnes intentions, ces sociétés utilisent la détresse humaine à des fins financières.

L’enfant n’est pas une marchandise, la femme non plus. La France ne peut pas d’un côté durcir les sanctions contre la prostitution et, de l’autre côté, laisser des entreprises organiser la marchandisation du corps de la femme et de l’enfant.

Les Juristes pour l’Enfance demandent que la loi soit respectée et appliquée (http://juristespourlenfance.com/2014/01/12/communique-de-presse-du-lundi-13-janvier-2014/)

Avec e-llico.com et références :http://t.co/2UUbBi6z5l