L’homosexualité, «maladie»: «J’ai commis une erreur», explique Julien Coppens

Dans un texte controversé, Julien Coppens assimile l’homosexualité à une «maladie». «Je ne pense pas que l’homosexualité soit une maladie» a expliqué le directeur des Petits Riens. Et d’ajouter: «Oui j’ai commis une erreur, même si elle n’a pas les proportions que les médias veulent y donner… qui n’en a jamais commise?».

ulien Coppens, le directeur général des Petits Riens, a tenu à clarifier les propos qu’il a tenus dans un édito controversé. Il affirme dans un communiqué que son intention était d’attirer l’attention des lecteurs sur le fait que nous avons tous en tête des jugements tout faits sur des catégories de personnes et que ces préjugés sont dangereux. Il était l’invité de notre chat ce lundi après-midi.

«Si vos propos ont mal été compris qu’avez-vous réellement voulu dire dans votre éditorial? Pensez-vous vraiment que l’homosexualité est une maladie?»

Comme je l’ai dit dans mon communiqué de presse, non, je ne pense pas que l’homosexualité soit une maladie. Mon texte avait pour objectif de mettre nos lecteurs en garde contre le «dictat» des opinions, à savoir, dans mon exemple, que lorsque l’on parle du mariage homosexuel, on prend une dame «extravagante» et aux idées plus qu’arriérée. Cela masque le débat sur le mariage et marginalise ceux qui sont contre. Ensuite, j’élargis cette pensée et l’étends à beaucoup de catégories de personnes, pour lesquelles nous avons tous une idée préconçue en tête, comme par exemple les sans-abri avec lesquels nous travaillons et qui sont victimes de ces idées toutes faites. De sorte que l’on n’a même pas envie d’aller vers eux, leur parler et tenter de comprendre leur point de vue, leur parcours…

«Croyez-vous que notre société interdise à certains citoyens de s’exprimer si leur avis ne va pas le sens qu’on nous impose?» par Gerard

Oui, c’est ce que je tente (maladroitement j’en conviens) de dénoncer. Soyons prudents avec les images toutes faites qui tendent à forger une opinion unique. Nous sommes tous différents, et donc il est naturel qu’il y ait des opinions allant à l’encontre de la «pensée unique» très valables

«En dehors de cette polémique, ne trouvez-vous pas qu’un directeur des Petits Riens doit se concentrer sur la bonne gestion de l’association plutôt que de s’exprimer sur des sujets dont vous n’avez pas l’expertise… Parce que finalement, les victimes de cette affaire sont vos bénéficiaires et vos donateurs».par Jules

C’est justement une partie de mon rôle, que de tenter de dénoncer des problématiques liées à notre société. Je pars d’un exemple pour le généraliser, et l’amener à des faits qui nous concernent, Petits Riens, tous les jours. Et Comme j’ai la chance d’avoir votre attention, je vais en profiter pour passer le message que je voulais à l’origine: PARLEZ avec votre voisin, PARLEZ avec les sans-abri, PARLEZ avec des musulmans, PARLEZ avec des homosexuels…!!!! Ne vous enfermez pas dans des idées toutes faites comme nous (moi inclus) le faisons sans y prendre garde. Et vous découvrirez que l’être humain en face de vous n’est finalement pas si différent que ça de vous.

«Quelles seront vos actions pour récupérer les dégâts occasionnés par votre maladresse Monsieur Coppens, ainsi que vos donateurs comme actiris?» par JEROME

Quand on fait une erreur on l’assume. J’étais sur le plateau de la RTBF ce midi pour présenter mes excuses aux personnes qui ont été blessées par ce texte pas des plus clairs, je continuerais, me battrais pour rattraper le mal qui est fait. Je suis soutenu ici en interne par toute mon équipe (dont une lesbienne dans mon comité de direction pour celles et ceux qui auraient encore des doutes) et ils sont prêts à rattraper mes erreurs.

«Comprenez vous l’ampleur de cette polémique? Que vos propos aient porté à confusion?»

Oui, ils laissent de la marge à l’interprétation. J’ai commis une erreur, même si elle n’a pas les proportions que les médias veulent y donner

Le directeur général des Petits Riens, Julien Coppens, est revenu sur la polémique créée par son édito concernant le mariage homosexuel.
par Le Soir 11 mars 13:46
« Après relecture, je dois admettre que mon texte, qui parle de tolérance et d’ouverture d’esprit, n’est pas suffisamment clair, et donc sujet à interprétation. Pour être clair : non, je ne pense pas que l’homosexualité soit une maladie », indique Julien Coppens, en présentant ses « excuses à toutes les personnes qui ont été blessées par mon édito ».
par Le Soir 11 mars 13:47
“Je ne pense pas que l’homosexualité soit un maladie”, a expliqué Julien Coppens
par Le Soir 11 mars 13:49
C’est bien ce que j’avais compris lors de la lecture de votre Edito ce sont encore en premenant des phrase hors de leurs contexte que l’on crée des polémique comme celle-ci. Quand allons nous apprendre aux personnes de lire et de prendres tous les éléments avant de jugé …
par mickey840625 11 mars 13:49
Bonjour Mr Coppens,
par FRED 11 mars 13:56
Bonjour Mr Coppens, une “maladie” est une dysfonction organique ou mentale causée par un facteur intrinsèque ou extrinsèque menant à une atteinte de l’état de santé de l’organisme vivant. Certains diront que l’étymologie vient du latin “mal habitus”, ce qui veut dire “mauvaise allure/état d’esprit”,… c’est donc en ces termes que d’aucuns voient l’homosexualité; comme une déviance de l’habitus. Vous avouerez que cette notion est totalement rétrograde et que le débat même sur la préférence sexuelle est la preuve de notre peurs et notre intolérance vis à vis des homosexuels. Le débat sur l’homosexualité est un faux débat, il cache celui de la maltraitance physique et sexuelle des couples hétéros. Oublions ce débat stupide et acharnons nous à dénoncer la violence envers les femmes dans les couples de Mr et Mme “tout le monde”, ceux dont l’habitus est d’aspect respectable. Merci!
par FRED 11 mars 13:57
Bonjour à tous
par Julien Coppens 11 mars 14:06
La meilleure preuve que ce n’est pas une maladie c’est le fait que l’on trouve dans la nature des androgynes de naissance…Comment devraient-ils se comporter?…et s’il existe des androgynes…il est fort probable que mère nature à produit aussi des etres qui sont mentalement d’un seul sexe, extérieurement et intérieurement d’un sexe opposé….rien de plus.Dario.
par dario maughelli 11 mars 14:07
Le texte est rédigé de manière étrange, mais je suis surpris que les journalistes ne l’aie pas décortiqué avec plus de soins. Ce que j’en comprend en substance : “n’est ce pas faire preuve de discrimination que de fustiger une personne qui pense que l’homosexualité est une maladie ?” Il me semble que votre texte est un simple appel à la prudence lorsque l’on emet un jugement sur une personne. Est ce bien ce que vous avez voulu dire ?
par GS 11 mars 14:07
@tous:
par Julien Coppens 11 mars 14:08
@tous: Avant de répondre à vous questions, je voudrais redire notre communiqué de presse
par Julien Coppens 11 mars 14:09
Je ne pense pas que l’homosexualité est une maladie, bien au contraire
par Julien Coppens 11 mars 14:09
Ce qui est important finalement c’est que si vous ne l’avez pas dit, moi, au nom de la démocratie et de la liberté d’expression, je puisse le dire. Notre société qui interdit à certains citoyens de s’exprimer si leur avis ne va pas le sens qu’on nous impose, me fait très peur. C’est comme ça que commence une dictature.
par Gerard 11 mars 14:10
Mon texte avait pour objectif de mettre nos lecteurs en garde contre le “dictat” des opinions, à savoir, dans mon exemple, que lorsque l’on parle du mariage homosexuel, on prend une dame “extravagante” et aux idées plus qu’arriérée. Cela masque le débat sur le mariage et marginalise ceux qui sont contre.
par Julien Coppens 11 mars 14:10
Je déplore, et crains, que dans ces conditions, le débat sur la question n’est pas lieu.
par Julien Coppens 11 mars 14:11
Ensuite, j’élargis cette pensée et l’étend à beaucoup de catégories de personnes, pour lesquelles nous avons tous une idée pré-conçue en tête, comme par exemple les sans-abri avec lesquels nous travaillons et qui sont victimes de ces idées toutes faites. De sorte que l’on a même pas envie d’aller vers eux, leur parler et tenter de comprendre leur point de vue, leur parcours …
par Julien Coppens 11 mars 14:12
Bonjour, le problème que pose votre édito relève de ce qui est observable partout en Europe (et en dehors): une stigmatisation de plus en plus forte des minorités. L’exclusion, que votre association lutte, n’est pas le fruit de l’individu vivant une situation sociale “différente”. Elle est le fruit des préjugés véhiculé par la norme. Vos paroles sont dangereuses, parce qu’elles légitimisent cette mise à l’index. Ceux à pointer du doigt, ce sont ceux qui, pour des raisons d’ordre social et sexuel – et par conséquent, pour des raisons de domination – ne souhaitent pas voir florir une société égalitaire, ou tout le monde vivrait sur un pied d’égalité. La norme est stigmatisante, la norme est discriminante et la norme crée l’exclusion. Et cela, nous ne pouvons pas le tolérer. Et cela ne peut souffrir d’aucune remise en question, au non de la liberté d’expression.
par djuba82 11 mars 14:13
Votre édito avait le mérite de parler de l’extrême polarisation des médias et du manque de nuance dont font preuve les journalistes, … votre texte et son interprétation erronnée et à la va-vite par de nombreux médias/blogger en fait une fois encore la démonstration.
par gil 11 mars 14:14
En dehors de cette polémique, ne trouvez-vous pas qu’un directeur des PR doit se concentrer sur la bonne gestion de l’association plutôt que de s’exprimer sur des sujets dont vous n’avez pas l’expertise… Pcq finalement, les victimes de cette affaire sont vos bénéficiaires et vos donateurs… Et ils ne méritent pas cela…Bonne journée
par Jules 11 mars 14:14
@Mickey @Gérard: Oui, c’est ce que je tente (maladroitement j’en conviens) de dénoncer. Soyons prudent avec les images toutes faites qui tendent à forger une opinion unique. Nous sommes tous différents, et donc il est naturel qu’il y ait des opinions allant à l’encontre de la “pensée unique” très valables
par Julien Coppens 11 mars 14:15
@Jules @Gil @djuba: C’est justement une partie de mon rôle, que de tenter de dénoncer des problématiques liées à notre société. Je pars d’un exemple pour le généraliser, et l’amener à des faits qui nous concernent, Petits Riens, tous les jours.
par Julien Coppens 11 mars 14:17
Mr Coppens, c’est le débat en tant que tel qui ne devrait pas avoir lieu!! Au nom de qui pouvons nous permettre d’avoir droit de regard sur les préférences sexuelles d’une communauté. Que je sache les partenaires homos sont majeurs et consentants. Pourquoi alors ne pas débattre sur tous ceux qui pratiquent la sodomie, l’échangisme, le gang bang,…
par FRED 11 mars 14:19
cela ressemble vraiment a une tempête dans un verre d’eau, je me trompe?
par Louis 11 mars 14:19
@tous: Comme j’ai la chance d’avoir votre attention, je vais en profiter pour passer le message que je voulais à l’origine: PARLEZ avec votre voisin, PARLEZ avec les sans-abri, PARLEZ avec des musulmans, PARLEZ avec des homosexuels, …. !!!! Ne vous enfermez pas dans des idées toutes faites comme nous (moi inclus) le faisons sans y prendre garde. Et vous découvrirez que l’être humain en face de vous n’est finalement pas si différent que ça de vous.
par Julien Coppens 11 mars 14:20
Quelles seront vos actions pour récupérer les dégâts occasionnés par votre maladresse monsieur Coppens, ainsi que vos donateurs comme actiris ?
par JEROME 11 mars 14:21

Bonjour Monsieur Coppens, nous sommes plusieurs militants d’associations LGBT à avoir été profondément surpris et interpellé par votre éditorial. Cette interpellation n’est pas tant due à votre avis,mais plutôt au lieu ou celui-ci était étalé : la première page du journal d’une association qui lutte contre l’exclusion sociale. Nous espérons qu’il ne sera pas nécessaire de vous apprendre au combien il est difficile pour certains jeunes (et moins jeunes) de se découvrir homosexuel, imaginez vous comme il est difficile de le faire en milieu précarisé ? Votre édito tombait donc pour nous comme ne massue sur la tête des centaines de jeunes qui chaque année galère pour s’en sortir ! Car oui, monsieur, votre association s’adresse aussi à des homosexuels qui, du aux problèmes de la vie, ne sont pas épargnés par la précarité ! Les coups de charge anti-homos, nombre d’homosexuel en prennent tous les jours ! Mais venant d’une association comme la vôtre… ça a blessé ! Ca a choqué ! Pire, ça a déçu ! Alors oui, il y a la liberté d’expression et le sacro-sainte liberté que tout homme doit avoir de pouvoir dire que sont voisin lui est insupportable, simplement car il est différent ! Mais, monsieur, cette liberté d’expression doit être utilisé pour dénoncer quelque chose d’utile et qui fera réfléchir intelligemment la société et, ici, vos membres-lecteur ! Permettez nous de douter du bien fondé de cet édito qui n’a fait que “relativiser” la façon dont de très nombreux LGBT en ont pris plein la figure, y compris dans notre pays, ces derniers mois !
par winston c 11 mars 14:21
Malheureusement votre édito était très clair… Pour qui prenait le temps de le lire un tant soit peu attentivement!
par 198701 11 mars 14:22
@Fred @ Louis: Je ne voulais sûrement pas entrer dans le débat sur l’homosexualité, c’est d’ailleurs pour ça que dans mon texte je dis “j’ai un avis” et point, je ne le donne pas. Parce que justement, comme je le dis toujours dans mon texte, personne ne détient la vérité. Et tant qu’un comportement ne porte pas atteinte à la vie en communauté, il ne devrait tout simplement pas être jugé
par Julien Coppens 11 mars 14:22
J’aurais préféré que vous répondiez à votre propre question “est-ce mal de croire que l’homosexualité est une maladie?”… Nous pourrions dès lors nous demander “est-ce mal d’être raciste?”, “est-ce mal d’être fachiste?”, “est-ce mal d’être sexiste?”. La plupart des gens répondront: “mais bien sûr que c’est mal”… Pourquoi en serait-il différent pour votre question, pour celle concernant l’homosexualité!
par djuba82 11 mars 14:24
Il semble que Monsieur de Lille, de toute évidence néerlandophone, et mal compris la teneur d’un édito pourtant clair… Malheureusement, celui-ci n’a pas été corrigé dans sa mécompréhension, occasionnant cette fausse polémique… Voilà ce qui, en réalité, est regrettable! Félicitations Monsieur COPPENS pour votre belle réflexion!
par Afficher le nom:198701 11 mars 14:24
Mr Coppens n’avez-vous pas peur de voir nombreux de vos partenaires/donateurs prendre leurs distances avec les PR ?
par gil 11 mars 14:25
@Winston: Je suis franchement désolé d’avoir blessé qui que ce soit. Je suis pleinement conscient de la difficulté que cela représente, dans notre société, de se découvrir … et accepter homosexuel. Cela n’était pas mon intention, au contraire, ce texte plaide en faveur de la tolérance et l’ouverture … Désolé 🙁
par Julien Coppens 11 mars 14:26
Si votre texte n’est pas clair, ce que je pense vous vous êtes rendu compte (maladresse), il me semble grave de ne trouver nul part le texte dans son intégralité… Je viens de le lire sur le site du journal des Petits riens et il ne me semble pas discriminer les minorités, au contraire. Il me semble qu’il s’agisse surtout d’une velléité des médias “accrocher” le public sans décortiquer les informations et à nous rendre compte que d’éléments lacunaires.
par M.L/ 11 mars 14:28
Je n’ai vu aucune haine dans vos propos, vous n’émettez pas un avis, vous posez une question. Et la manière dont ça été présenté dans la presse ne vous a pas servi. Je pense que vous avez surtout été attaqué par des gens qui avaient envie qu’on parle d’eux.
par Michel 11 mars 14:28
@ gil: Quand on fait une erreur on l’assume. J’étais sur le plateau de la RTBF ce midi pour présenter mes excuses aux personnes qui ont été blessées par ce texte pas des plus clairs, je continuerais, me battrais pour rattraper le mal qui est fait. Je suis soutenu ici en interne par toute mon équipe (dont une lesbienne dans mon comité de direction pour celles et ceux qui auraient encore des doutes) et ils sont prêts à rattraper mes erreurs,
par Julien Coppens 11 mars 14:28
@ “positifs”: merci pour votre soutien, ça fait chaud au coeur parce que croyez moi, ça n’est pas humainement très agréable de se faire attaquer pour quelque chose que l’on a pas dit et qu’on ne pense aucunement … Même si il y avait matière à interprétation…
par Julien Coppens 11 mars 14:30
Dans une société démocratique chacun devrait pouvoir exprimer son opinion. Aujourd’hui des psychologues qui oseraient se positionner contre l’homoparentalité ne trouvent plus d’emploi dans la fonction publique. C’est très grave.
par Dans une société… 11 mars 14:32
@M.I. le texte est constitué d’une page, que l’on retrouve en intégralité sur notre site, dans le dernier journal 183. Ni plus ni moins … mais il laisse de la marge à l’interprétation … ce que certains ont fait peut-être un peu vite oui. Raison de plus pour être attentifs à ce que l’on nous “sert” en guise d’informations…
par Julien Coppens 11 mars 14:33
je n’arrive pas a comprendre M Coppens comment on peut a ce point la ne pas réaliser la portée de ces propos, j’ai lu avec attention votre édito et je suis désolé de vous dire que vos explications son pour le moin légère, oui je suis choquer par vos propos
par xavier 11 mars 14:34
Une démission serait-elle envisageable?
par JEROME 11 mars 14:35
dans La Libre … sur les terroristes : “Je ne soutiens pas leur cause mais il faut pouvoir entendre ce qu’ils ont à dire pour comprendre”.” … donc non seulement l’homosexualité serait une cause qu’il faudrait comprendre mais en plus sur ce second exemple édifiant de bêtise il faudrait “comprendre” pourquoi des gens tuent des innocents au nom de leurs idées ? … si vous arrêtiez les dégâts ? en présentant vos excuses et basta non ?
par Bernard 11 mars 14:35
Mr Coppens vous dites “j’ai un avis et je ne le donne pas”. Je vous comprends parfaitement mais je suis stupéfait qu’en 2013 on ne puisse plus donner son avis. Ce n’est pas le progrès mais un retour en arrière. Où va-t-on ? Vers 1933 ? Le comble c’est qu’à l’époque il était mal vu de défendre les homosexuels alors qu’aujourd’hui il est mal vu de les critiquer.
par Gerard 11 mars 14:35
Pourquoi ne pas répondre à la question de djuba82 (9:24): J’aurais préféré que vous répondiez à votre propre question “est-ce mal de croire que l’homosexualité est une maladie?”… Nous pourrions dès lors nous demander “est-ce mal d’être raciste?”, “est-ce mal d’être fachiste?”, “est-ce mal d’être sexiste?”. La plupart des gens répondront: “mais bien sûr que c’est mal”… Pourquoi en serait-il différent pour votre question, pour celle concernant l’homosexualité!
par droit de reponse 11 mars 14:36
@xavier: comme je l’ai dit, le texte est sujet à interprétation, la vôtre va dans le sens que les médias ont donné, mais si vous lisez les autres commentaires, vous verrez qu’une autre interprétation est possible …
par Julien Coppens 11 mars 14:39
@Bernard: C’est le fond même de mon texte! Tous les musulmans ne sont pas des terroristes! Il faut aller au-delà de cette image pour rencontrer des personnes modérées, qui pourront exprimer certainement un malaise/ou pas et faire ainsi avancer le débat sur le moyen orient – l’intégration, etc. … Si on s’arrête à l’idée qu’ils sont tous des terroristes, alors on là ça devient dangereux. C’est ce que j’essaie dire.
par Julien Coppens 11 mars 14:42
il est exact de dire que votre édito prête à confusion….vous y affirmez que tout avis est valables et digne de respect. Mais il y a une chose que vous omettez: la différence entre une OPINION qui bien sûr devra toujours pouvoir être discutée et le fait discuter du droit d’un individu dEXISTER…de le juger pour CE QU’IL EST et qu’il N’A pas CHOISI…..l’homsexualité n’est pas une opinion….discuter de son droit à exister c’est discuter du droit qu’a in individu à vivre et à exister. Trouveriez vous normal que l’on discute et que l’on remette en question votre droit à exister?Lorsque l’on lance une polémique, on pèse le choix de son exemple .DAns ce cas, confusion entre une opinion et un l’existence d’un individu qui est ce qu’il est qui a le droit de vivre sans que son existance soit remise en question
par phil 11 mars 14:43
Récupérer vos partenaires principaux en donnant votre démission ne serait-il pas un acte honorable et la preuve de votre bonne foi monsieur Coppens.
par JEROME 11 mars 14:43
si je pensais et que je publiais que la shoa n’a jamais existé, je pourrais être condamné pour négativisme parce que ce serait faire preuve d’un manque de respect envers la communauté juive qui a tant souffert pendant la guerre. Si on admet que vous publiez des questions comme “est-ce mal de penser que les homo sont des malades”, il ne s’agit pas de “bien” penser ou de liberté d’expression mais bien d’un manque de respect envers leur communauté.
par daniel 11 mars 14:45
Bonjour Monsieur Coppens. Votre texte était très clair, c’est un très pertinent appel à la tolérance et à l’écoute d’autrui. Il est magnifique que les journalistes aient confirmé votre sentiment en se jetant sur vous avec une telle férocité. Bravo pour votre courage !
par Christopher 11 mars 14:46
@droit de réponse: ma question n’est pas là, ma question est: qu’est-ce qui est pire: devoir entendre une femme croire que l’homosexualité est une maladie OU subir la pression de l’opinion dominante avec le risque, comme dans l’exemple des musulmans, de se refermer aux autres et augmenter l’intolérance pour tout ce qui est “différent”?
par Julien Coppens 11 mars 14:48
J’aurais préféré que vous répondiez à votre propre question “est-ce mal de croire que l’homosexualité est une maladie?”… Nous pourrions dès lors nous demander “est-ce mal d’être raciste?”, “est-ce mal d’être fachiste?”, “est-ce mal d’être sexiste?”. La plupart des gens répondront: “mais bien sûr que c’est mal”… Pourquoi en serait-il différent pour votre question, pour celle concernant l’homosexualité!
par djuba82 11 mars 14:49
comment est ce possible de choisir un exemple sans prendre plus d’attention. Ce n’est pas comme si vous aviez dit une phrase lors d’une intrview. Vous avez pris le temps d’écrire un long texte, d’y indiquer un titre….vous devez bien vous doutez qu’il est difficile de croire qu’il s’agit d’un exemple parmi d’autres…
par comment est ce possible de… 11 mars 14:50
Si l’homosexualité est une maladie, elle est respectable au même titre que toutes les maladies. Comme nombre d’expressions et de tendances personnelles, l’homosexualité, tout comme l’hétérosexualité sont le résultat d’un processus de développement du cerveau. Personne n’est responsable du développement qu’il exprime. Et si ce développement n’est pas à l’origine de violences sociales, il est totalement acceptable, par la morale, et par les moeurs. A ce titre, l’homosexualité est bien moins dangereuse que le racisme ou la pulsion meurtrière. Il n’en reste pas moins que toute société a besoin d’un paratonnerre pour défouler sa violence interne. C’est le rôle des journaux d’ériger des paratonnerres. Je comprends qu’on en ait parfois marre des tyrannies d’opinion. A ce titre Mr Coppens a maladroitement fustigé la tendance populiste des médias. Il a raison sur le fond, il a tord dans la forme. rien d’autre à l’horizon.
par Roland 11 mars 14:51
j’entend bien votre explication, ce que je ne comprend pas c’est comment vous avez pus écrire cela sans vous en rendre compte ! et trouve dommage que l’on renvoi la responsabilité de “interprétation” de votre texte sur les média
par xavier 11 mars 14:52
Il ne s’agit pas de dire que c’est “mal” de dire que l’homosexualité est une maladie, c’est tout simplement faux. On peut aussi dire que la terre est plate et que les lapins ont des ailes. L’OMS a retiré l’homosexualité de la liste des maladies au début des années 90. Il ne s’agit pas de “ne pas blesser” mais de ne pas écrire de bêtises
par Irène 11 mars 14:54
Désolé nous avons été interrompus
par Julien Coppens 11 mars 15:00
M. Coppens, je trouve que vos explications sont floues, que ce soit sur l’homosexualité ou le terrorisme. Il faut discuter avec les musulman modéré pour comprendre les idées terroristes? Est-ce à dire que tout musulman modéré est un terroriste en puissance ? Même chose sur les homosexuels, pourquoi prendre l’exemple de la maladie “homosexuel”, pour en réalité dire qu’il faut plus de tolérance ? Je ne comprends pas la logique …
par Karic 11 mars 15:02
personne ne choisit entre la pression de l’opinion et la bêtise humaine. Il s’agit de respecter les individus. Quand il y a respect, il y a dialogue. Le débat que vous soulevez n’est pas le bon et en tant que responsable de cet edito, il vous incombe de rectifier vos propos.
par daniel 11 mars 15:02
1. Très maladroit, cet édito. Ce que vous avez voulu dire, c’est que tout le monde a le droit d’avoir son avis et de l’exprimer, et là, vous avez raison.
Mais vous oubliez d’ajouter que n’être pas d’accord avec cette femme n’est pas plus condamnable que sa liberté à elle d’exprimer son opinion. Or vous condamnez ceux qui ne sont pas d’accord avec elle.
2. Vous avez votre avis sur l’homosexualité, nous dites-vous, mais vous omettez de le donner. Pourquoi ?
3. qu’est-ce que cet édito a à voir avec les activités des Petits Riens ?
par marc 11 mars 15:03
@comment est ce possible @ Irène: Oui le sujet est délicat, tout comme le sont tous les sujets qui devraient faire l’objet de réels débats.
par Julien Coppens 11 mars 15:03
@Marc: je ne donne pas mon avis sur l’homosexualité dans le texte parce que le texte n’a rien à voir avec l’homosexualité, mais bien avec “le dictat des opinions”.
par Julien Coppens 11 mars 15:05
Voilà, le temps qui nous était imparti est écoulé, je dois vous laisser. Une fois encore, désolé pour les personnes qui ont été blessées, cela n’était pas mon intention. Oui j’ai commis une erreur, même si elle n’a pas les proportions que les médias veulent y donner … qui n’en a jamais commise?

source:.lesoir.be