Le bon réflexe : “Pas de préservatif, pas de sexe !” C’est la nouvelle campagne d’AIDES contre le Sida

Ils sont nus, auraient bien espéré conclure… mais non. Ils vont devoir se “cantonner” au puzzle ou à faire du tricot. Le message est clair : jeunes ou vieux, homos ou hétéros… tant que l’on n’est pas sûr du statut de son partenaire, on pense au préservatif.

“Les quadragénaires et quinquagénaire qui reviennent à une sexualité hors couple sont souvent oubliées des campagnes de prévention”, explique à metronews Christian Andreo, directeur Communication et Plaidoyer d’AIDES. Or c’est une génération qui n’a pas grandi avec les campagnes de prévention et qui, dans ses aventures post-divorce, n’a pas le réflexe de la capote. “Il est important de repasser par la case préservatif dans cette nouvelle phase de conjugalité.”

Si l’association organise tous les ans des campagnes de promotion du préservatif, c’est aussi pour “rappeler que ce virus est présent parmi nous”, souligne Christian Andreo. D’où l’importance de cette piqûre de rappel. Qui vise aussi à rappeler que d’autres moyens de prévention existent en complément. Il ne faudrait pas oublier que le préservatif se décline aussi au féminin. Le dépistage rapide, lui, permet de casser la chaîne de contamination, en permettant de traiter les personnes qui se découvrent séropositives et de donner aux séronégatifs les clefs pour le rester. Autre outil, pour lequel milite AIDES : le traitement prophylaxie pré-exposition (Prep), autorisé aux États-Unis sous le nom de Truvada.