Propos homophobes de Marcel Campion : Plaidoirie le 18 juin 2020 à 13h au Tribunal judiciaire de Bobigny

Lors d’une réunion publique organisée à Saint-Ouen le 27 janvier 2018, Marcel Campion, chef du mouvement politique « Paris Libéré », avait tenu des propos dénigrant les homosexuels :

« C’est-à-dire que toute la ville maintenant est gouvernée par des homos. Moi, j’ai rien contre les homos, d’habitude je dis les « pédés », mais on m’a dit hier qu’il fallait plus dire ça. Donc je dis plus les « pédés », je dis les homos. J’ai rien contre eux, sauf qu’ils sont un peu pervers ; ceux qui sont là, c’est des pervers : le petit Julliard là. »

Ces propos injurieux, filmés et publiés sur le site internet du Journal du Dimanche, ainsi que sur le compte Twitter @leJDD, sont d’ailleurs toujours accessibles à ce jour.

La maire de Paris, Anne Hidalgo, les avait également condamné, précisant que « L’homophobie n’aura jamais sa place à Paris ».

En qualifiant à plusieurs reprises les homosexuels de « pédés » puis de « pervers », Marcel Campion manifeste de manière outrageante et méprisante son intolérance envers les personnes homosexuelles. Contacté par la presse quelques mois après sont intervention à Saint-Ouen, le candidat à la mairie de Paris a réitéré, indiquant qu’il était d’une « génération où l’on disait les pédés ».

Les associations ADHEOS, Mousse et STOP homophobie se sont donc constituées partie civile dans cette affaire. L’audience de plaidoirie aura lieu le jeudi 18 juin prochain.