Militantisme : Un député #UMP demande la dissolution des Femen qu’il qualifie de sectaire

Dans une lettre au président de la Miviludes Serge Blisko, Georges Fenech, président du groupe d’études sur les sectes à l’Assemblée, estime que les actions des Femen “portent une atteinte grave à l’ordre public.

“La justice pénale doit d’ailleurs prochainement se prononcer” sur ces actions, dit-il. Selon le député du Rhône, ce mouvement, “d’origine ukrainienne, qui s’est enraciné en France, n’a pas hésité, en maintes occasions, à se livrer à des actions spectaculaires, qui s’apparentent à des pratiques à caractère sectaire: contestation violente de l’ordre social; contestation violente de l’ordre religieux établi; profanation de lieux de cultes, selon des méthodes répandues dans les mouvements satanistes; menaces contre les institutions, et en particulier contre le Chef de l’Etat; attaques répétées contre la laïcité…”

Georges Fenech demande à Serge Blisko de lui “faire connaitre la position de la Miviludes à l’égard de ce mouvement Femen, ainsi que les initiatives qu’elle pourrait prendre, telle que la demande de dissolution de l’association Femen, type loi 1901”.

Les Femen sont internationalement connues pour avoir organisé des actions dans le but de défendre les droits des femmes, mais aussi des homosexuels.

Les militantes de Femen sont ainsi intervenues pendant le débat sur le mariage gay en France.

Elles ont été agréssées lors d’une action dans un défilé de la Manif pour tous, ainsi que la journaliste et essayiste Caroline Fourest, le 18 novembre 2012 par l’institut Civitas proche des catholiques intégristes.

Le 12 février 2013, elles étaient intervenues seins nus à Notre-Dame à Paris criant “Pope no more” (plus de pape). Sur le torse et le dos, elles arboraient des slogans tels que “No homophobe”, “Crise de la foi”, “Bye bye Benoît”.

En ce jour où allait être adopté à l’Assemblée nationale le projet de loi sur le mariage homosexuel, elles avaient scandé sur le parvis “In gay we trust” ou encore “Dégage homophobe”, après avoir été expulsées manu militari de l’édifice.

AFP